Son profil de joueur rugueux colle tellement bien à Memphis. Alors que Marc Gasol a pris la direction de Toronto et que Jonas Valanciunas n’a pas encore fait le chemin inverse, Joakim Noah en a profité pour se montrer sous son meilleur jour.
Avec sa qualité première, une hargne à toute épreuve, l’intérieur français a activement participé au succès renversant des Grizzlies face aux Pelicans, en gobant 5 rebonds offensifs sur ses 14 prises ou en s’arrachant pour finir au cercle afin de signer un deuxième « double double » sur ses trois derniers matchs (les deux seuls de sa saison).
« Je donne énormément de crédit à Joakim », a déclaré JB Bickerstaff après la rencontre. « Il a eu un flashback de son jeu d’il y a quelques années. Il était dans tous les bons coups et il a sonné la charge avec son énergie ».
Joakim Noah et les nouveaux « Grit & Grind » compatibles
Avec l’arrivée de joueurs combattifs comme Jonas Valanciunas et Avery Bradley, les Grizzlies ne perdront pas de temps à inculquer leur vision du basket. Joakim Noah a d’ailleurs mentionné la prestation encourageante d’Avery Bradley, un joueur qui a tout pour devenir le nouveau Tony Allen, toujours sur le thème du flashback.
« Je me suis bien senti. On a pas mal de nouveaux joueurs, on voulait simplement se battre, ce qu’on a fait. Le flow n’était pas super, mais ça fait du bien de gagner. Mike Conley nous a bien dirigés, les gars étaient concentrés (…). J’apporte mon énergie, mais Avery Bradley a aussi donné le ton au début du troisième quart-temps. Qu’un nouveau joueur fasse le job comme lui des deux côtés du terrain, ça a été précieux pour notre équipe », a mentionné l’ex-Knick. « Ne nous voyons pas plus haut que nous sommes. On a encore beaucoup de travail avec une équipe toute neuve, restons concentrés et continuons à travailler dur ».
Avec 23 victoires pour 34 défaites, les Grizzlies ont en effet déjà dit adieu aux playoffs.