Comme tout le monde, Steve Kerr a été surpris par la sortie de Kevin Durant sur la presse, l’ailier s’en prenant nommément à des journalistes. Après le transfert de Kristaps Porzingis, KD avait évité les interviews pendant plus d’une semaine, pour éviter les questions sur la prochaine free agency, avant donc d’exploser lors de cette conférence de presse.
Pour le coach des doubles champions en titre, la pression médiatique fait néanmoins simplement partie du travail en NBA.
« Nous sommes tous des acteurs dans un soap opera, c’est comme ça. Et il faut faire avec », sourit-il. « Il faut aussi comprendre que c’est une grosse partie du flux d’argent, cette passion intense et cet intérêt des fans pour savoir où vont les joueurs, ce que font les équipes. Ce serait bien que tout le monde s’intéresse à la couverture sur le pick-and-roll mais les rumeurs sont plus intéressantes, parfois. Donc il faut juste l’accepter, gérer ça du mieux qu’on peut et avancer. »
Mais Steve Kerr demande aux journalistes de ne pas en vouloir à Kevin Durant, « tout le monde ayant le droit d’être énervé ».
« Même s’il ne parlait pas à la presse la dernière semaine, je pensais qu’il avait juste besoin de faire une pause. Il en avait probablement assez de toutes les rumeurs et je pensais qu’il reviendrait à un moment vers les médias. Je ne l’ai pas vu venir. »
Déjà interrogé sur la question hier, l’entraîneur admettait qu’il n’était pas toujours facile de gérer l’attention médiatique quotidienne, mais rappelle que c’est elle qui génère la majorité de l’argent, via les contrats télévisés notamment.
« Ça fait partie du contrat. Comme je le dis chaque année à l’équipe, ça fait partie du spectacle. C’est pour ça qu’on a signé. Oui, nous sommes tous payés pour notre capacité à entraîner ou à jouer, mais nous sommes aussi payés pour faire partie du soap opera et de la machine, peu importe le nom que vous lui donnez. La bête. »