Patron de Starbucks, Howard Schultz se rêve en challenger de Donald Trump pour conquérir la Maison-Blanche, l’an prochain. Le milliardaire vient ainsi de sortir un livre, « From the Ground Up: A Journey to Reimagine the Promise of America », qui fait office d’ébauche de programme. Et dans celui-ci, l’homme d’affaires, pas vraiment du genre à s’excuser, exprime tout de même un gros regret : celui d’avoir vendu les SuperSonics, en 2006, permettant leur déménagement vers Oklahoma City.
Dans son livre, Howard Schultz explique ainsi qu’il s’agit de « l’un des plus grands regrets de ma vie professionnelle. C’est une blessure publique que je ne peux guérir. Pour cela, je serai à jamais profondément désolé. »
À la tête du club entre 2001 et 2006, le businessman n’avait pas réussi à trouver d’accord pour construire une nouvelle salle et quitter la vieille KeyArena. Il avait donc rapidement décidé de se débarrasser du club, le vendant à Clay Bennett, un investisseur d’Oklahoma City qui a rapidement manœuvré pour faire déménager la franchise vers sa ville, où elle deviendra le Thunder.
« Perdre les Sonics a été tragique pour des générations de fans »
« Quasiment tout le monde m’a tenu responsable [pour le déménagement des SuperSonics], et après un déni initial, j’ai réalisé qu’ils avaient raison de le faire. J’avais gaspillé la confiance du public à laquelle j’avais adhéré », écrit-il ainsi, confessant aujourd’hui qu’il aurait dû attendre qu’un investisseur local se présente.
Voilà qui ne consolera pas vraiment les fans des Sonics, beaucoup jugeant d’ailleurs que la confession d’Howard Schultz ressemble surtout à des larmes de crocodile d’un politicien qui se lance dans une campagne électorale.
Mais le PDG de Starbucks assure qu’il est vraiment désolé.
« Ce qui me fait le plus mal, ce n’est pas quand je suis insulté publiquement, mais quand je marche ou que je conduis et que je vois quelqu’un porter un t-shirt ou une casquette des SuperSonics », rajoute-t-il ainsi. « Si c’est un garçon avec son père, c’est comme un coup de poignard dans mon cœur. Perdre les Sonics a été tragique pour des générations de fans, en particulier pour les enfants qui grandissent sans bénéficier d’une équipe NBA dans leur ville. C’est une blessure publique que je ne peux guérir. Pour cela, je serai à jamais profondément désolé. »