Les revenants Dario Saric et Robert Covington ont aussi eu droit à leur petit clip, en hommage à leur parcours avec Philly la nuit dernière, lors de la réception des Wolves. Les deux joueurs, transférés il y a deux mois, ont été applaudis par leurs anciens fans qui ont ensuite pu se réjouir de voir les Sixers coller une rouste à Minnesota.
Le public du Wells Fargo Center est ainsi exigeant et sa relation avec l’ailier shooteur Robert Covington n’a pas toujours été au beau fixe, comme l’a rappelé l’intéressé, prenant pour exemple ce match du 3 janvier 2017, face… aux Wolves.
« Sur le premier tir que j’ai pris, ils ont commencé à me huer »
À 1/9 au tir derrière l’arc, c’est peu dire qu’il s’était fait chahuter par les fans de Philly, en se faisant huer un peu plus à chaque tentative ratée. Robert Covington avait pourtant fait preuve d’un grand sang-froid à 1.6 seconde du buzzer pour scorer suite à une passe de… Dario Saric, forçant le Wells Fargo Center à l’ovationner.
« Je me souviens de tout ce qui s’est passé ce soir-là. Sur le premier tir que j’ai pris, ils ont commencé à me huer. Je traversais une série difficile (28.7% d’adresse à 3-points pour six tentatives en moyenne par match jusque-là) et sur le premier tir de ce match, je me fais siffler. J’en ai entendu pendant tout le match, mais j’ai continué à jouer malgré ça. Ça montre à quel point Philly peut rapidement changer de posture ».
Toujours blessé au genou et frustré de ne pas avoir pu prendre part au match d’hier, Robert Covington préfère garder les bons souvenirs de son passage dans la cité de l’amour fraternel après s’être servi de ces épisodes difficiles pour progresser.
« Si tu peux le faire ici, tu peux le faire partout », a-t-il ajouté, reprenant la célèbre phrase de Frank Sinatra. « J’ai reçu beaucoup d’amour ici et je suis reconnaissant pour tous ces souvenirs que je garde de cet endroit ».
#Sixers honor Dario Saric, Robert Covington and Jerry Bayless. pic.twitter.com/5atv74GmOW
— Keith Pompey (@PompeyOnSixers) 16 janvier 2019