Le Magic s’est bien repris à domicile

Le bilan d’introspection du Magic à mi-saison avait des airs de quitte ou double, au terme d’un « road trip » de cinq défaites en six matchs, dont trois après avoir mené de 15 points. Et quelle meilleure réponse que deux victoires en back-to-back, contre Boston et Houston ?

« Ça fait du bien. Ça fait vraiment beaucoup de bien », se réjouit Evan Fournier dans les colonnes du Orlando Sentinel. « Ça signifie beaucoup de gagner deux fois, contre ces deux équipes. »

Si face aux Celtics le Français et ses coéquipiers ont bien réussi à préserver leur avance jusqu’au bout, ils ont fait mieux contre les Rockets en inversant le cours de la partie dans le money time. Menés 105-98 à 4min34 du buzzer, les Floridiens ont fini le match sur un étourdissant 18-4, malgré la fatigue.

« Oui, on gagne 30-21 le dernier quart, ça fait deux matchs de suite qu’on score plus de 60 points en deuxième mi-temps, qu’on joue bien dans le quatrième, et que beaucoup de gars jouent bien » se satisfait Steve Clifford.

Des petits plus qui font la différence

C’est d’ailleurs sur ce point-là qu’insistait l’entraîneur la semaine dernière : « s’il faut retenir une chose, c’est que davantage de joueurs doivent mieux jouer » expliquait-il en évoquant le destin de son équipe pour la deuxième partie de saison.

Un joueur comme Aaron Gordon, souvent critiqué pour son irrégularité, a répondu sur le terrain avec 28 puis 23 points, bien au-dessus de ses 15.7 de moyenne. Evan Fournier ? 18 et 19 à plus de 50% aux tirs, contre 14 en moyenne depuis la rentrée. On peut noter aussi l’apport de Khem Birch, auteur de 11 points et 13 rebonds en 35 minutes sur ces deux matchs.

Des petits plus qui s’ajoutent aux performances toujours aussi précieuses de Nikola Vucevic ou bien Terrence Ross.

« On a joué ensemble », se satisfait le dernier nommé. « C’était un match compliqué, comme la veille, mais on a fait du bon boulot pour rester solidaire, jouer les uns pour les autres, et faire des bonnes actions en fin de match. »

« Tout le monde est impliqué, tout le monde contribue et joue son jeu », complète Aaron Gordon, « qu’on ait gagné ce match ou pas, on a joué ensemble. » La clé pour se glisser dans la course aux playoffs ?