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Garnett, LeBron, Pierce, son avenir… Rajon Rondo se raconte

Pour Noël, The Undefeated a eu la bonne idée de donner une tribune à Rajon Rondo, pour qu’il puisse se raconter. Adoré par certains, haï par d’autres, le meneur des Lakers ne laisse personne indifférent. Dans ce papier, il évoque son état d’esprit sur le terrain, sa relation avec ses coéquipiers, anciens comme actuels, et son avenir. Et le champion NBA 2008 est très intéressant.

« Je suis un compétiteur. Je ne vais pas sur le terrain pour me faire des amis », écrit-il. « Je le conçois comme si j’allais à la guerre. Lorsque vous allez à la guerre, vous n’avez pas d’amis. Quand je joue, je le fais pour mes coéquipiers, pour mon équipe. Et je suis un joueur sensible, passionné. Je veux gagner autant que possible, par tous les moyens. De fait, j’ai déjà eu des mots avec quelques arbitres. Je ne suis pas un sale joueur. En ce qui concerne ma réputation, elle est ce qu’elle est, quelles que soient les critiques ou ce que l’on dit de moi, je n’en ai rien à foutre tant que les gens autour de moi comprennent d’où je viens et ce que je veux faire pour ma famille… »

Kevin Garnett, la raison du maintien de Rajon Rondo à Boston

Un état d’esprit qui évoque forcément celui de Kevin Garnett. C’est d’ailleurs le joueur que Rajon Rondo avoue admirer le plus. Ensemble, ils ont remporté une bannière en 2008 et d’après le Laker, il doit beaucoup à son aîné.

« KG a eu la plus grosse influence sur moi », poursuit-il. « Il m’a appris à être un professionnel. Il m’a dit que je serais un All-Star un jour, de toujours croire en moi et d’avoir cette ambition (…) Si je ne m’étais pas lié à Kevin, j’ignore où je serais dans la ligue. J’étais dans l’échange pour Minnesota en 2007 [lors des tractations entre Boston et Minnesota pour l’arrivée de Kevin Garnett, les Wolves demandaient Rajon Rondo mais se sont finalement résignés à accepter Sebastian Telfair]. Il y avait sept joueurs. J’ai vu mon nom à l’écran et je me suis dit : ‘Merde, c’est fini’. Et à ce moment, j’étais de toute façon prêt à partir de Boston car la saison avait été médiocre. Nous avions perdu 18 matchs de suite. Je jouais en tant que troisième meneur, j’étais prêt à tourner la page pour un nouveau chapitre. »

Au bout du compte, Rajon Rondo n’a jamais porté le maillot des Timberwolves et pour cause : son maintien à Boston aurait été l’une des conditions sine qua non à la venue de Kevin Garnett dans le Massachusetts.

« J’ai finalement appris que [Kevin Garnett] avait dit aux Celtics qu’il me voulait à Boston. Je suis sûr que Danny Ainge m’adorait mais je pense que KG est pour beaucoup dans le fait que je sois resté un Celtic. C’est le meilleur coéquipier que j’ai eu, sans hésiter. C’était le meilleur ailier fort du jeu, sans le moindre doute, que ce soit parce ce qu’il a amené à l’équipe ou par son soutien des jeunes joueurs. Si je suis comme ça, c’est pour ça. C’est pour ça que je crois à l’idée de transmettre car il a pavé la route pour moi. »

« J’ai joué avec tellement de grands joueurs »

Outre Kevin Garnett, Rajon Rondo a également une pensée pour Paul Pierce, le capitaine et l’âme des Celtics des années 2000. Pour le meneur, l’éthique de travail de l’ailier fut aussi une énorme source d’inspiration.

« Paul Pierce m’a montré comment travailler. Je venais m’entraîner la nuit, pensant que j’étais tout seul, et Paul était déjà en train de courir sur le tapis roulant », explique-t-il. « Ça montre son dévouement que ce soit pour travailler sa condition ou pour faire le nécessaire afin d’être le meilleur joueur possible sur le terrain. C’est sans aucun doute l’un des grands compétiteurs [de l’histoire du jeu]. C’est sans doute l’une des raisons pour laquelle je fais autant de trashtalking. Je suis allé à son école et celle de Kevin (Garnett). Tout cela est en moi. »

D’une manière générale, Rajon Rondo éprouve un immense respect pour ses anciens coéquipiers. Il est vrai que le natif de Louisville a souvent été gâté et en tant qu’étudiant du jeu, il a pu poursuivre son apprentissage tout au long de sa carrière, tout en essayant d’atteindre leur niveau. À noter que le Laker a même une pensée pour un certain Ray Allen…

« Je suis chanceux : j’ai joué avec tellement de grands joueurs. Peut-être dix des cinquante meilleurs joueurs de l’histoire, celle des vingt ou trente dernières années. Je suis une éponge. Je m’inspire d’eux autant que possible, j’apprends, j’essaye de comprendre comment je peux leur rendre le jeu plus facile. J’adore essayer d’aider ces gars à devenir encore plus grands ou les défier. Si je ne joue pas, j’essaye de les défier de différentes manières en dehors du terrain. Et les gars de ce calibre, LeBron (James), Kevin, Paul, Ray (Allen), ils sont si bons qu’ils s’ennuient probablement un peu des petits détails. Ces petits défis, que ce soit passer sur l’écran, faire trois contres ou les choses impalpables qu’ils savent déjà être capables de faire, cela les garde concentrés un certain temps. »

Plutôt GM que coach

Et maintenant qu’il joue à Los Angeles, Rajon Rondo côtoie un autre grand joueur avec LeBron James, une situation que le meneur apprécie particulièrement. Les deux ont de nombreux points communs, que ce soit leur altruisme sur le terrain, leur esprit de compétition, leur fascination pour l’histoire du jeu ou leur goût de la transmission.

« LeBron est un excellent coéquipier et c’est peut-être sous-estimé (…) Ce qu’il fait pour les jeunes coéquipiers est incroyable », confie le meneur. « C’est un leader par l’exemple chaque soir. D’ailleurs, pas seulement chaque soir, mais tous les jours quand il vient à la salle d’entraînement. C’est un accro au travail. Il est très investi sur son physique. On le sait par les articles mais quand on le voir chaque jour, c’est différent. Il est vraiment investi dans tout ce qu’il fait (…) Sa mentalité est aussi incroyable. Avoir un gars avec cette connaissance du jeu aide beaucoup. J’estime énormément ses compétences, son intelligence de jeu et nous sommes souvent sur la même longueur d’ondes. Parfois, je vais regarder la situation de son point de vue et lui fait de même avec le mien. »

À 32 ans, maintenant qu’il est un vétéran chevronné de la NBA, Rajon Rondo prend du recul et peut apprécier son histoire. Une histoire qu’il espère être loin d’être achevée et qui ne devrait jamais vraiment s’éloigner des parquets.

« J’ai un sacré parcours. Tyronn Lue avait l’habitude de plaisanter sur le fait qu’il avait dépassé les attentes autour de sa vie, vu d’où il venait et après son parcours à Nebraska. Je ressens la même chose. J’ai toujours cru en moi, quoi qu’il arrive, même face aux meilleurs mais les gens n’ont jamais envisagé que je devienne ce joueur. J’étais le 21e choix. J’espère avoir encore sept ou huit ans à jouer. Ce n’est pas encore certain que je veuille coacher un jour. Je veux être General Manager. Je veux être le président d’une franchise. Je veux aider les gens. Je veux les mettre dans un position où ils peuvent réussir et leur montrer les ficelles… »

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