Joel Embiid laisse tomber le tir à 3-pts

Pour la première fois de la saison, Joel Embiid n’a pas tenté le moindre shoot à 3-pts contre les Knicks, puis contre les Raptors.

Lui qui se plaignait récemment du spacing imposé par l’arrivée de Jimmy Butler a décidé de limiter ses tentatives derrière la ligne. Et la raison peut difficilement être plus claire.

« Je n’aime pas shooter à 3-pts », assure le pivot des Sixers. « Je le fais uniquement à cause de notre spacing, et parfois je dois les prendre. Je dois être dans la raquette et autour, pour que les autres soient ouverts, comme l’attention des défenses se porte sur moi. Mais, sur les deux derniers matchs, j’ai changé d’état d’esprit : si je suis ouvert à 3-pts, je ne suis pas obligé de tirer. Je pose un dribble et je prends un shoot à mi-distance. Je suis à l’aise comme ça et ça fonctionne. »

Avant ces deux matches, le All-Star restait en effet sur un 1/13 à 3-pts en trois parties.

En changeant de style et d’approche, il compile 25.5 points de moyenne à 62.5% de réussite en seulement 28 minutes. Certes, les Knicks ne sont pas au niveau pour le contenir, et les Raptors étaient privés de Serge Ibaka et Jonas Valanciunas, mais Joel Embiid ne semble jamais aussi fort que lorsqu’il est proche du panier.

« Mon efficacité revient où elle doit être », explique-t-il. « Je ne devrais jamais shooter en dessous des 50% de réussite et ce fut trop souvent le cas. C’est à cause de mes tentatives à 3-pts. »

Il est vrai que le Sixer a chuté dans cet exercice. Sa première saison, il tournait à près de 37% de réussite. Deux ans plus tard, il est retombé à 27.6%. Pour lui, comme pour les Sixers, il est plus judicieux de profiter de ses qualités techniques et physiques sous le cercle que de miser sur son adresse de loin.

« Après, je ne dis pas que je déteste totalement shooter à 3-pts. C’est cool, mais quand je remarque à quel point je peux être dominant à l’intérieur, ça importe peu. Je peux marquer de différentes manières mais il s’agit aussi d’être à l’aise. Je ne le suis pas quand je shoote de loin. Bien sûr, je vais en prendre de temps en temps. Mais j’adore jouer contre des joueurs physiques, j’aime la dureté, c’est cela qui rend le basket fun. »

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