Agacés par les arbitres, les Lakers ont défendu les mains dans le dos…

Durant toute la partie à Houston, à chaque coup de sifflet ou presque, les Lakers ont grimacé et montré des signes d’agacement.

Les arbitres ont sifflé 24 fautes aux Lakers et donné 32 lancers-francs aux Rockets. Pour comparer, Los Angeles a obtenu 21 fautes et 27 lancers-francs. La différence reste minime et pourtant les Lakers ne décolèrent pas… et pour marquer leur mécontentement, ils ont même défendu les mains dans le dos sur certaines séquences.

« On a essayé de défendre sans faire de faute », a réagi James, parmi les plus agacés pendant la rencontre. « C’est important à chaque fois qu’on joue contre Houston. Ils ont des joueurs, Chris Paul et James Harden, qui sont très bons pour obtenir des fautes. Donc il faut éviter de se faire prendre la main dans le pot de confiture. »

« C’est compliqué de rester devant Harden sans utiliser les mains »

Sauf que les Lakers ont été sanctionnés aussi pour des fautes avec le corps, notamment Josh Hart sur les shoots de loin d’Harden.

« On ne peut pas les toucher », regrette Lonzo Ball. « J’ai essayé de ne pas faire faute. Les arbitres ont été sévères aujourd’hui, donc j’ai essayé de ne pas mettre mes mains. Mais c’est compliqué de rester devant Harden sans utiliser les mains. »

Tandis que le barbu enfilait les paniers et les lancers-francs, les joueurs de Luke Walton, tout comme lui, ont commencé à perdre patience. Donc à se déconcentrer.

« Que je sois frustré par certains coups de sifflet, ou par les tirs d’Harden, je pense qu’on aurait pu faire un meilleur boulot pour garder notre calme », reconnaît le coach de Los Angeles. « On ne peut pas se laisser influence par ça en défense ou dans notre communication. »

Dans une ambiance digne d’un match de playoffs, les Lakers ont une nouvelle fois payer pour apprendre.

« C’est une bonne expérience pour nous, pour devenir une équipe capable de gagner en fin de saison. Il faut savoir gagner dans des environnements compliqués où les choses ne tournent pas en votre faveur. La seule façon d’apprendre, c’est de les vivre », conclut Walton.