Après cinq revers sur les sept derniers matchs, San Antonio se fait du bien au moral en glanant un succès prestigieux, et haletant, face aux Blazers : 131-118 ! Auteur de son record de la saison (36 pts, 8 rbds, 6 pds), DeMar DeRozan s’est imposé comme l’homme de la rencontre, aidé d’un LaMarcus Aldridge en verve face à son ancienne équipe avec 29 points à 11/15 et 8 rebonds. Bien que maladroit cette nuit, Damian Lillard a fait peur aux Texans (37 pts, 10 pds), soutenu par un surprenant Al-Farouq Aminu, auteur de 20 points à 7/9 dont 4/5 de loin et 9 rebonds.
Pour la petite histoire, Portland avait l’occasion d’équilibrer un bilan historiquement déficitaire face à San Antonio (83-84 avant la rencontre) mais grâce à cette victoire, les Texans sont toujours la seule équipe en positif face à l’ensemble de la ligue.
Damian Lillard exceptionnel en début de rencontre
Dès le début du match, les anciens coéquipiers Damian Lillard et LaMarcus Aldridge prennent les choses en main, évidemment chacun dans leur registre propre. Aux côtés de l’intérieur, Rudy Gay, très bon cette nuit, se met aussi en valeur, même si Al-Farouq Aminu est lui aussi très actif et permet aux Blazers de rester dans le coup. La rentrée de Patty Mills fait du bien aux Spurs et leur permet de trouver une étincelle offensive en mesure de répondre à Lillard, particulièrement incisif avec 16 points dans ce quart-temps. Après douze minutes, Portland ne mène que d’un point, 33-32.
Même s’ils sont dans le match, Gregg Popovich n’est évidemment pas heureux de la défense de ses hommes et ces derniers le comprennent bien avant de revenir sur le parquet. Très tôt, les Spurs contiennent les efforts de Lillard, notamment sur ce contre de Jakob Poeltl en pénétration, tout en prenant soin de contrôler le rebond. La couverture à 3-points de San Antonio est bien plus efficace et Portland patine, incapable de rentrer un tir, au contraire de Rudy Gay, auteur d’un tir primé pour donner 10 longueurs d’avance aux siens (47-37). Le retour de Moe Harkless, auteur de deux tirs de loin, permet de calmer l’incendie et de galvaniser Portland, notamment Jusuf Nurkic, revanchard en fin de quart-temps mais les Spurs ne cèdent pas pour autant, vont provoquer des fautes et conservent la tête à la pause (62-55).
DeMar DeRozan porte les Spurs malgré Al-Farouq Aminu
La troisième période est sans conteste la plus disputée, en grande partie grâce à Al-Farouq Aminu, saignant à 3-points avec trois réussites dans les trois premières minutes pour revenir à hauteur de San Antonio. LaMarcus Aldridge se démène bien à mi-distance, servi à foison par DeRozan sur le pick-and-pop, mais C.J. McCollum sort du bois et donne l’avantage aux Blazers après deux tirs consécutifs (77-72). De toute évidence, Portland met un point d’honneur à limiter Aldridge mais cette stratégie permet à DeMar DeRozan de prendre ses responsabilités : l’arrière All-Star commence très vite à prendre du rythme en pénétrant à volonté et avec réussite. Avec une aisance déconcertante, il inscrit 16 des 18 derniers points de son équipe, sans que Portland ne donne vraiment l’impression de vouloir s’y opposer. Grâce à son arrière, San Antonio conclut de nouveau ce quart-temps avec l’avantage (97-90).
Malgré la combativité des Blazers, notamment C.J. McCollum et Zach Collins en début de quatrième quart-temps, les Spurs prennent vite un avantage décisif, portés par l’inarrêtable DeMar DeRozan et une adresse exceptionnelle derrière l’arc de Derrick White, Patty Mills ou Rudy Gay. La défense de Portland est clairement pris à défaut, ce qui n’empêche pas San Antonio de se faire peur à l’approche de la conclusion, en concédant 8 points de suite (126-118).
Ironie de l’histoire, au regard des dernières déclarations de Popovich, c’est encore à 3-points que Rudy Gay scelle l’issue de ce match presque référence pour les Spurs. Côté Portland, c’est une 5e défaite en six matches et l’équipe glisse à la 7e place.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.