Zach LaVine, « clutch player » en progrès

En dépit d’un début de saison manqué en terme de résultats collectifs de la part des Bulls, Zach LaVine affiche une belle tête de All-Star depuis trois semaines.

À New York, il a confirmé cette impression en compilant 41 points (son record en carrière) à 13/25 au shoot, 4 rebonds, 4 passes et 3 interceptions dans une rencontre en double prolongation, remportée par Chicago.

« Au fond, je vais faire tout ce qui est nécessaire pour aider mon équipe à gagner », assure-t-il. « J’ai tellement travaillé pour arriver au niveau suivant. »

Outre les pointes à plus de 30 ou 40 points, si Zach LaVine veut franchir un palier, ce sera avec ses performances dans le « money time ». Face aux Knicks, l’ancien des Wolves a affiché ses forces et faiblesses dans ces moments décisifs.

Du côté des faiblesses, il y a d’abord les ballons perdus. « J’ai quelques balles perdues assez coûteuses, que je dois corriger », concède-t-il. Sans oublier des choix parfois contestables. Après trois paniers primés en dernier quart-temps, Zach LaVine force de loin et manque des munitions précieuses.

Encore du déchet dans ses choix

En revanche, du côté des forces, il y a cette confiance, qui lui permet d’enchaîner les tirs de loin et de ne pas hésiter. Ainsi qu’une capacité, enfin visible, à s’adapter au situation. Moins adroit de loin à mesure que le match avance vers les 60 minutes de jeu, il décide d’attaquer le cercle en deuxième prolongation. Son choix sera payant pour l’ultime possession puisqu’il déborde toute la défense et Emmanuel Mudiay fait alors faute pour éviter un panier facile.

Après des choix contestables, il se corrige donc. Reste désormais à sauter l’étape « réaction » et être juste dès le départ.

« J’ai fait ce que j’ai pu pour qu’on passe devant », relate-t-il. « Je suis allé au cercle, pour aller chercher des lancers-francs. Je savais que j’aurais soit le panier, soit la faute. »

Dans la seconde prolongation, Zach LaVine a inscrit 8 points, soit la totalité de ceux des Bulls. 41 points donc, des paniers décisifs, une victoire au Madison Square Garden. Il a vécu une soirée mémorable.

« On veut vivre ce genre de matches. C’est la Mecque. On entend toujours que les plus grands ont réussi de grandes performances ici. Ils élèvent leur niveau pour ça. On sent l’énergie de cette salle. »