Avec 12.4 points de moyenne – 3e scoreur des Bulls – avec des superbes pourcentages de réussite (55% en général et 59 % à 3-pts en seulement 18 minutes), Antonio Blakeney réalise un début de saison en boulet de canon.
Une façon parfaite de confirmer la confiance des dirigeants des Bulls, mais aussi de croquer dans la pomme de la NBA.
« J’ai fait de la route », rappelle-t-il sur le site officiel des Bulls, lui qui est passé par la G-League la saison dernière. « Au même moment, l’an passé, je jouais avec Windy City. Être ici et avoir joué les neufs matchs de la saison, c’est une belle évolution. Je veux continuer. »
Avec le retour de Kris Dunn, pourra-t-il conserver sa place dans la rotation ?
« Je pense, oui », assure-t-il au Chicago Tribune. « Mais je dois m’améliorer à chaque fois. Chaque jour, je viens en étant dos au mur : je n’ai pas été drafté, j’arrive de G-League, je ne suis pas un joueur qui gagne beaucoup d’argent. »
« Je suis un joueur qui garde confiance, que je marque ou que je manque »
Son principal moteur, c’est la confiance.
« Je suis un joueur qui garde confiance, que je marque ou que je manque. En présaison, j’ai raté des tirs, fait des ‘in and out’, j’étais court. Mais ma confiance est toujours au sommet, que je sois chaud bouillant ou que j’envoie des briques. »
Mais pas question pour lui de se cantonner dans le seul rôle du shooteur extérieur.
« J’ai un jeu porté sur la création et le scoring. En ce moment, je mets dedans à 3-pts. Mais je ne veux pas me dire que je suis un shooteur à 3-pts. Je tire simplement avec confiance. Dans cette équipe, je sors du banc pour jouer derrière Zach LaVine. Il me parle tout le temps. On se ressemble, on peut marquer, on est athlétique. Donc quand je rentre, j’essaie qu’il n’y ait pas de cassure, et j’apporte mon énergie. »
Parmi les secteurs de jeu où il doit encore progresser, il y a sa sélection de tirs, pas toujours très fine mais qui est compensée actuellement avec sa folle adresse. Puis, sa défense.
« Antonio grandit », conclut Fred Hoiberg. « On essaie d’éliminer les erreurs de son jeu, de le rendre plus régulier en attaque et en défense. En un an, il fait clairement moins d’erreurs. Et il est très réceptif au coaching. »