Les Knicks et les « gros » free agents ? Un problème d’image selon Carmelo Anthony

Été 2019. Les Knicks ont affiché clairement leur intention d’aller à la pêche aux « gros » free agents à l’issue de cette saison régulière. Le marché s’annonce juteux certes, mais encore faudra-t-il parvenir à convaincre les Kawhi Leonard, Kevin Durant et consorts de bien vouloir signer à New York. Or, en regardant les dernières années pour les Knicks, les grosses pointures se font rares. Le dernier en date s’appelle sans doute Amar’e Stoudemire, arrivé de Phoenix en 2010. 

Ce dernier rêvait d’ailleurs à l’époque de recruter LeBron James dans la foulée. On connait la suite… Quelques mois plus tard, les Knicks parvenaient tout de même à mettre la main sur Carmelo Anthony dans un transfert d’ampleur avec Denver, puis sur Tyson Chandler, fraîchement titré avec Dallas, quelques mois plus tard. Sauf que durant le mandat de Melo, été après été, New York n’est pas parvenu à attirer les grands noms de la ligue. L’explication ?

« La perception des New York Knicks », juge l’ailier des Rockets, « pas le basket en tant que tel mais l’organisation. Je pense que cela a probablement effrayé beaucoup de gens. Le fait de ne pas connaître les tenants et les aboutissants de ce qui se passait, de qui était le responsable, qui ne l’était pas. Cela dépassait le basket et concernait les personnes qui prenaient ces décisions. »

Carmelo Anthony : « J’ai vécu une expérience formidable à New York »

Carmelo Anthony fait ici référence à toutes les complications connues en coulisses chez les Knicks : instabilité au poste de « head coach » (cinq coaches en six ans !), un mandat de président chaotique de Phil Jackson… Et par ricochet un manque criant de résultat : trois apparitions en playoffs et une seule série remportée avec Carmelo Anthony. Ce maigre bilan, et l’incapacité de fait à attirer des superstars, n’empêche pas l’ailier de voir le positif… ou bien de faire dans la langue de bois.

« Honnêtement, ce n’était pas une mauvaise expérience », nuance-t-il ainsi, avant de carrément s’enthousiasmer : « Globalement, en y repensant aujourd’hui, j’ai vécu une expérience formidable à New York. Les dernières années ont été un peu difficiles par rapport aux défaites et ce que je devais gérer, mais hormis cela, c’était une expérience incroyable. »

Et les Knicks d’aujourd’hui, qu’en pense-t-il ? Là encore, prime à l’enthousiasme, surtout depuis l’arrivée de David Fizdale.

« Nous devons tous partir de quelque part et je pense que c’est ce qu’ils font avec Coach David. Le talent viendra, mais je pense que la manière dont il aborde le jeu, à quel point il prend le jeu au sérieux, fait écho sur l’organisation. Cela se voit à l’énergie qu’il apporte. »

Une énergie suffisante dans la perspective de l’été prochain ?