Giannis Antetokounmpo ou pas, les Bucks continuent d’impressionner

Kareem Abdul-Jabbar et Oscar Robertson doivent apprécier. Les deux légendes faisaient partie du roster des Bucks 1971-1972. Une équipe en passe d’être « effacée » des tablettes au niveau du meilleur départ de la franchise.

Avec une 7e victoire de suite, face aux Raptors cette nuit, les Bucks d’aujourd’hui viennent d’égaler ce meilleur démarrage. Jusqu’ici plus forts en attaque, et en défense, les Bucks de Mike Budenholzer restent la seule équipe invaincue de la ligue.

Une réussite d’autant plus inattendue que, cette nuit, ils ont gagné sans leur vedette Giannis Antetokounmpo (face à des Raptors qui étaient certes privés de Kawhi Leonard et OG Anunoby). La recette miracle ? Mike Budenholzer estime que ce n’est pas à lui qu’il faut demander : « Les joueurs sont toujours la clé. Celui qui pense le contraire est fou. »

« Dans ce vestiaire, on croit fermement qu’on est une grande équipe »

Leur adversaire du soir, Kyle Lowry, salue pourtant leur « plan de jeu génial. Ils veulent que leurs grands scorent, pas forcément leurs arrières. » Le meneur des Raptors fait ici référence à Brook Lopez et Thon Maker, deux pivots autorisés à envoyer de loin. Avec trois shoots primés convertis à eux deux, ils ont participé au record de franchise égalé (encore un !) pour le nombre de tirs à 3-points rentrés (19). C’était d’ailleurs la deuxième fois cette saison qu’ils en rentraient autant…

« Dans ce vestiaire, on croit fermement qu’on est une grande équipe », poursuit le nouvel arrivant, Brook Lopez. « Nous sommes plus qu’une collection de joueurs, plus qu’un joueur ou quelques joueurs. Nous formons une équipe. »

Une équipe en pleine confiance qui semble persuadée qu’elle peut faire de grandes choses cette année. « On savait qu’on allait être dangereux cette année », termine Thon Maker, dont l’équipe se déplace à Boston jeudi prochain. L’occasion de faire mieux que Kareem Abdul-Jabbar et Oscar Robertson donc, qui, cette année-là, avaient remporté 63 matchs.