Les Clippers débloquent leur compteur à victoires après ce succès face au Thunder sur un score hyper flatteur (108-92). Les Californiens ont terminé très fort dans l’ultime période, grâce au réveil de Tobias Harris, auteur de 14 de ses 26 points dans le dernier quart-temps. Il a été le parfait relais d’un Danilo Gallinari (26 points aussi) beaucoup plus en réussite que Paul George. Le meilleur scoreur du Thunder a alterné le bon et très moyen (20 points à 7/27 !) à cause d’un certain Avery Bradley, qui lui a fait vivre un enfer. Même traitement de Patrick Beverley sur Dennis Schroder (8 points à 2/15). Leur maladresse a été symptomatique pour OKC.
Au rayon des matchs où les temps forts d’une équipe et ceux de l’autre s’enchaînent, ce Clippers – Thunder est un cas d’école. Dans leur Staples Center très moyennement rempli, les Clippers démarrent tambour battant : 16-0 lors des quatre minutes, avec un « Gallo » inspiré et agressif. On se doute bien que cette récitation ne va pas durer 48 minutes.
Certes, mais le ton est donné en défense. La paire Beverley – Bradley, dont on attend des merveilles défensives, est à l’œuvre. Le second est le principal responsable de la soirée quasi cauchemar de Paul George. Malgré son déficit de taille, le Clipper est toujours dans les pattes du joueur d’OKC, conteste tout, ne mord à aucune feinte…
Patrick Beverley – Avery Bradley, pestes défensives
Pour réduire cet écart de 15 points (24-9), OKC doit s’appuyer sur ses remplaçants, Alex Abrines en tête, pas du tout timide lorsqu’il s’agit d’envoyer de loin. Raymond Felton et Nerlens Noel font eux aussi des entrées remarquées. Avec les hommes du banc, le Thunder répond à LA en haussant l’intensité défensive. OKC recolle logiquement au score à la pause (48-46), car c’est au tour des Clippers de bafouiller leur basket. C’est incroyable le nombre de lay-up et petits tirs près du cercle laissés en route par Marcin Gortat et les autres.
Hormis Danilo Gallinari, constant en attaque dans ce match, LA ne rentre plus un tir. Les pestes défensives des Clippers font le travail d’un côté du terrain mais… sont incapables de marquer de l’autre. Et comme leur remplaçant, Lou Williams, ne semble pas dans un grand soir (même sa connexion avec Montrezl Harrell ne fonctionne pas), LA est à la peine. Pendant ce temps, Paul George, soulagé, lève les bras au ciel après avoir enfin rentré un tir de loin (62-70), tir sur lequel il s’est largement acharné. On croit le match définitivement basculé en faveur des visiteurs.
Mais Doc Rivers décide d’envoyer Boban Marjanovic au charbon. Sa bonne entrée, qui lui vaut quelques « MVP ! » sur la ligne, sert d’électrochoc pour son coéquipier Harris. En délicatesse avec son tir, l’ancien Piston retrouve comme par magie son toucher. Surtout, l’ailier, entouré de quatre remplaçants pour finir le match, remonte son intensité défensive. Steven Adams, encore solide comme un roc, a beau postériser Boban, le Thunder étouffe. Luc Mbah a Moute s’occupe maintenant du cas George et les Clippers collent un invraisemblable 27-5 pour terminer la rencontre ! Doc Rivers avait demandé à ses joueurs de bien terminer les matches. Il a été entendu !
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.