Kris Dunn, la « rock star » de Fred Hoiberg

Après sa bonne saison l’an passé dans la marasme de Chicago, beaucoup de fans des Bulls comptent sur Kris Dunn pour franchir un nouveau cap cette année et relancer la franchise aux côtés de Jabari Parker ou Zach LaVine. Meneur de jeu titulaire, le jeune homme fait en tout cas ce qu’il faut pour assumer ses responsabilités : « Depuis qu’il est revenu à Chicago en septembre, c’est une rock star, lâche son entraîneur Fred Hoiberg. Il est là tous les jours à bosser avec un super état d’esprit et on aime ce qu’on voit jusqu’à maintenant. »

Comme le souligne d’ailleurs Hoiberg, il fait partie de ceux qui s’en sont bien sortis dans les deux premiers matchs de l’équipe, une victoire contre New Orleans puis une grosse défaite à Milwaukee. Deux tours de chauffe qui ont permis au meneur de prendre ses marques avec ses coéquipiers.

« Je me sers de la présaison pour cela, pour voir comment je m’entends avec tout le monde, explique-t-il dans les colonnes du Tribune. Il faut savoir qui a besoin du ballon, et quand, mais il faut également se souvenir que mon poste est l’un des plus compliqués à défendre. Je dois me montrer, je ne peux pas seulement faciliter le jeu toute la partie, sinon la défense adverse ne se souciera pas de moi et aura un avantage. Il y a des fois où je dois être agressif. »

« Kris doit avoir cet état d’esprit agressif, abonde son coach. Quand il l’est, il offre des opportunités à ses coéquipiers car il force la défense à se désorganiser. » Ou alors il s’en va marquer comme un grand, comme sur cette action face à New Orleans qui illustre parfaitement pourquoi l’ancien Wolf a intérêt à attaquer le cercle de temps à autre…

Pour éliminer encore plus de déchets, Kris Dunn doit également augmenter ses pourcentages de réussite aux tirs, et il le sait. « Je travaille sur tous les aspects du jeu, mais je bosse beaucoup sur mon tir » confesse celui qui affichait un 43% aux shoots l’an passé dont 32% de loin. Et qui se sert de l’expérience de son entraîneur en la matière pour améliorer ces chiffres.

« Pour exister dans cette ligue, il faut prendre des tirs. Il y aura des fois où je serai ouvert et je ne peux pas avoir peur de tirer. Je suis très confiant. Fred m’a vraiment aidé avec mon tir à 3-points. La position du corps, être concentré sur le cercle, le placement des mains. Après c’est à moi de bosser pour progresser. J’aimerais être un vrai shooteur un jour. »