Un trop-plein d’arrières au Heat

Opéré de la cheville en janvier dernier, Dion Waiters n’est pas encore prêt à 100%. C’est Briante Weber, invité au training camp du Heat, qui l’affirme, et rien ne dit qu’il sera en tenue pour le début du training camp, prévu dans 10 jours.

« Il effectue ses propres entraînements. Il fait ça de son côté » explique Briante Weber au Miami Herald, précisant que son nouveau coéquipier ne participe pas à des séances avec contact ou des petits matches. « Avec l’équipe qu’on a, il n’a pas besoin de précipiter les choses. On a des gars capables de compenser, et de le faire jusqu’à son retour. Nous lui demandons d’abord d’être rétabli et de ne rien précipiter. Ce qu’on ne veut pas, c’est qu’il se blesse à nouveau. On a besoin de lui sur le long terme. »

Six joueurs pour… une place ?

Si rien ne presse, c’est aussi parce que le Heat est blindé sur les extérieurs, en particulier sur le poste 2. L’effectif a peu évolué pendant l’intersaison, et l’embouteillage déjà visible va s’accentuer. Titulaire, Tyler Johnson ne manque pas de doublures avec Dwyane Wade qui vient de prolonger, mais aussi Rodney McGruder qui revient de blessure, le shooteur prolongé Wayne Ellington et donc Dion Waiters, ou encore le rookie Malik Newman. Sans oublier que Josh Richardson, utilisé à l’aile, peut aussi jouer au poste 2. Même si Erik Spoelstra peut miser sur la polyvalence de certains, il y a un ou deux joueurs de trop.

Pour « sa dernière danse », on voit mal Dwyane Wade accepter de jouer moins de 20 minutes par match. On voit mal Erik Spoelstra limiter le temps de jeu de Tyler Johnson qui touchera 19 millions de dollars cette saison. Quant à Wayne Ellington, c’était un élément essentiel l’an passé, et Pat Riley l’a récompensé par une prolongation de contrat.

Si tout le monde est à 100%, Erik Spoelstra pourrait débuter les matches avec le trio Dragic-Waiters-Richardson, et utiliser Tyler Johnson comme back-up du Slovène, tandis que Dwyane Wade et Wayne Ellington se partageront les minutes derrière Dion Waiters, voire Josh Richardson. Mais tout cela manque de taille (aucun joueur à plus de 1m98) et ça pourrait être problématique face aux « grands » de Boston, de Toronto ou encore Milwaukee pour ne parler que de la côte Est.

Un échange est toujours possible pour équilibrer l’effectif, mais Pat Riley n’a pas réussi à trouver preneur cet été…