La Big3 va contacter Manu Ginobili et David West

La deuxième saison de la Big3 s’est terminée avec la victoire des coéquipiers de Cory Maggette, et pour le fondateur Ice Cube et son commissionnaire Clyde Drexler, c’est une totale réussite. De plus en plus de vétérans participent à ce championnat de 3×3 et les étapes de l’édition 2018 ont rencontré le public avec environ 15 000 spectateurs pour assister à la finale au Barclays Center.

Même si Kobe Bryant a déjà annoncé qu’il ne jouerait pas dans cette ligue, les patrons de la Big3 ne désespèrent pas de recruter d’autres jeunes retraités.

« Evidemment, la qualité de la Big3 sera indissociable de son talent. On veut les meilleurs talents » prévient Drexler, interrogé par Hoopshype.com. « Donc quand des gars comme David West et Manu Ginobili prennent leur retraite, on leur colle aux basques. Faites-moi confiance : on va leur faire savoir qu’on les veut ! On va leur faire comprendre que s’ils veulent continuer à jouer, ce n’est ni pénible, ni usant. C’est du trois-contre-trois, sur demi-terrain. C’est 10 semaines par été, et ça signifie qu’on est au repos la majeure partie de l’année. On va leur dire : « Si vous voulez continuer, on aimerait vous avoir ». On va leur faire comprendre de manière très claire. »

L’autre piste possible, c’est d’envisager l’arrivée de femmes dans le championnat. Elue coach de l’année, Nancy Lieberman est plutôt pour.

« Ça reste une option, et c’est toujours super qu’il y ait la WNBA pour qu’elles puissent mettre en valeur leurs qualités. J’ai joué dans des ligues masculines toute ma carrière » rappelle-t-elle. « J’ai joué pour Pat Riley avec les Lakers en 1980 en summer league. J’ai joué deux ans en USBL qui était une ligue masculine. Quelles que soient vos qualités, vous serez dans l’incapacité de les montrer véritablement car les hommes sont trop grands, trop costauds et trop athlétiques. On joue avec sa tête. C’est bien que les femmes puissent aujourd’hui montrer leur grandeur. Mais cette ligue est ouverte à toutes les possibilités. Que ce soit aussi au niveau des dirigeants et des coaches. Mais il faut mériter sa place. On ne distribue pas des bonbons. Tout le monde n’en a pas. Il faut avoir un CV et de l’expérience. Si vous voulez que ces professionnels de haut niveau vous respectent, il faut s’investir. On ne m’a rien donné pour coacher en Big3, NBA, WNBA et G-League. Je me suis accroché et j’ai dû créer des relations et des amitiés. »

Ultime piste : créer une partenariat avec la NBA, et Ice Cube imagine sa Big3 comme un moyen de rester en forme l’été avant de retenter sa chance en NBA. Pour l’instant, aucun joueur n’a réussi à revenir en NBA après un passage en Big3.