Pour le moment, la carrière NBA de Fred Hoiberg n’est pas une franche réussite. Le coach des Bulls n’a jamais réussi à imposer sa patte sur ses effectifs et réussir enfin à le faire demeure la grande interrogation de l’exercice à venir.
Une des raisons évidentes pour expliquer ce manque, ce sont les blessures qui ont plombé les Bulls depuis plusieurs saisons. Qu’elles soient plus ou moins longues, elles ne sont jamais tombées au bon moment – si tant est qu’il en existe un.
« C’était dur », se souvient Fred Hoiberg, quand il évoque sa première année. « On a affronté beaucoup d’obstacles. On a connu de bons moments au début, on était au-dessus des 50% en janvier. Puis, au final, on n’était pas assez en bonne santé pour confirmer les attentes. »
En effet, Derrick Rose avait manqué deux semaines suite à une blessure lors du premier entrainement – difficile de plus mal commencer – puis Jimmy Butler (15 matches ratés), Joakim Noah (53) et Pau Gasol (10) avaient rendu le cinq majeur bancal.
La saison suivante, changement de décor avec les arrivées de Dwyane Wade et Rajon Rondo. Si l’ensemble ne sera jamais vraiment convaincant ni cohérent, les Bulls menaient tout de même 2-0 contre les Celtics au premier tour. Là encore une blessure, celle du meneur de jeu, vient briser la dynamique.
Prouver que les projections se trompent
Quant à la saison dernière, Zach LaVine revenait d’une rupture des ligaments croisés et la franchise a clairement, sans le dire évidemment, « tanké ». Néanmoins, le coach a tenu à souligner les performances de ses ouailles.
« Quand on regarde les statistiques des joueurs, je crois que tous, sauf un, ont réussi leur meilleure saison si on rapporte les chiffres sur 36 minutes. On a connu une belle période et on a réalisé un relativement bon travail sur notre rythme offensif. Si on peut continuer ainsi, on aura une chance cette saison. »
Vraiment ? Les pronostics n’annoncent pourtant rien de bien fameux…
« Les experts qui établissent les projections n’ont pas proposé un chiffre bien haut. Il faut l’utiliser comme une source de motivation et prouver que les gens se trompaient.