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Trente franchises, trente questions : que va changer Dwane Casey aux Pistons ?

Jusqu’à la reprise des entraînements, Basket USA vous propose d’étudier la free agency des 30 franchises NBA à travers une interrogation majeure. Quel sera le rôle de LeBron James aux Lakers ? Comment les Wizards utiliseront Dwight Howard ? Dennis Schröder peut-il jouer aux côtés de Russell Westbrook ? Etc.

Aujourd’hui, on continue d’explorer les « lottery team » de la saison passée avec les Pistons. Une franchise qui rêvait de playoffs pour fêter sa nouvelle salle, et les dirigeants avaient frappé fort en allant chercher Blake Griffin en cours de saison !

Mais les pépins à répétition de Reggie Jackson et une irrégularité chronique ont laissé Detroit à la pire des places, la 9e à l’Est.

État des lieux

Nouveau virage à 180° aux Pistons, toujours à la recherche de leur prestige d’antan (trois titres en quinze ans). La franchise n’a plus gagné un match de playoffs depuis dix saisons, et ses deux dernières participations (en 2009 et 2016) se sont soldées par des « sweeps » face aux Cavaliers de LeBron James. Ce bilan a coûté sa double casquette à Stan Van Gundy démis de ses fonctions de président et de coach. À sa place sur le banc débarque rien de moins que le meilleur coach de la saison, Dwane Casey, lui même coupé par Toronto pour s’être fait balayer par… les Cavaliers de LeBron James. Ça fait déjà un point commun.

Le problème, c’est que l’ancien coach des Raptors va devoir composer avec un effectif qu’il n’a pas façonné et qui reste sur des échecs. Sans parler que les finances sont déjà dans le rouge avec de très gros salaires qui courent sur plusieurs saisons. C’est compliqué mais son travail aux Mavericks, comme assistant de Rick Carlisle, puis aux Raptors ont prouvé qu’il était capable de faire progresser un groupe et de s’appuyer sur ses hommes forts.

Quelles promesses de jeu ?

Les Pistons ont eu toutes les peines à remplir leur nouvelle salle cette saison, et que les fans se rassurent, Dwane Casey a promis du jeu offensif. Sous sa coupe, les Raptors faisaient partie des six meilleures attaques de la NBA depuis trois ans, et il a déjà annoncé que Detroit allait beaucoup tirer à 3-points. D’ailleurs, Andre Drummond est prêt à s’y mettre.

« Je vous le dis maintenant : on n’est pas en développement, on n’a pas deux ou trois ans devant nous, on veut gagner dès maintenant. On doit prendre plus de tirs à 3-points. On doit jouer un basket un poil mieux organisé. »

Cinquième de la NBA à l’adresse à 3-points, mais seulement 16e au nombre de tirs tentés, l’équipe a perdu Anthony Tolliver mais Jose Calderon peut apporter du danger en sortie de banc, et Luke Kennard pourrait enfin se lâcher derrière l’arc. Idem pour Reggie Bullock, l’une des rares satisfactions de la saison passée. Quant à Blake Griffin, il a pris goût à l’exercice mais il devra mieux sélectionner ses tirs. Son champ d’action reste la raquette, et de la bonne entente de son tandem avec Andre Drummond dépendra beaucoup l’avenir de la franchise. A Toronto, Casey misait sur son duo d’arrières pour piloter son attaque. À Detroit, le danger viendra de l’intérieur, et il devra donc adapter ses systèmes.

Si Dwane Casey demande « un basket un poil mieux organisé », c’est parce que le fragile Reggie Jackson doit progresser dans ce domaine. L’ancien 6e homme du Thunder, certes souvent blessé, doit devenir le patron de l’attaque. Peut-être que le travail de Dwane Casey avec Kyle Lowry va le convaincre à faire davantage jouer les autres. C’est indispensable pour les Pistons.

Une rotation plus élargie

Si Dwane Casey a déjà prévenu que son équipe n’était pas en construction et qu’il voulait gagner dès maintenant, il devra forcément faire différemment de Stan Van Gundy. Ça passe donc par davantage de rigueur en attaque, plus de systèmes basés sur le tir à 3-points, mais aussi par une rotation plus élargie.

À Toronto, il a su mettre en place un collectif et faire confiance aux jeunes, qu’il s’agisse de Norman Powell, Pascal Siakam ou Fred VanVleet l’an passé. On peut donc s’attendre à ce qu’il responsabilise des joueurs comme Stanley Johnson, Luke Kennard ou le rookie Bruce Brown, un spécialiste défensif. On imagine aussi qu’il compte sur ses recrues Jose Calderon et Zaza Pachulia pour apporter leur expérience dans les moments chauds, mais aussi pour encadrer les jeunes. À l’exception peut-être d’Anthony Tolliver, SVG ne s’est jamais vraiment appuyé sur un trentenaire pour l’épauler en matière de gestion.

Plus de dureté

La salle de Toronto était devenue au fil des années une forteresse quasi imprenable (79% de victoires depuis trois ans). En débarquant au Canada, les adversaires savaient qu’ils allaient vivre une soirée compliquée, et il est impératif que Detroit retrouve une partie de ses qualités de la fin des années 1980 ou du début des années 2000.

On ne demande pas à Blake Griffin et ses coéquipiers d’être les nouveaux « Bad Boys » mais simplement de faire preuve de rigueur et de dureté. Zaza Pachulia pourra donner l’exemple et Andre Drummond devra davantage encore se comporter en intimidateur. On peut compter sur Dwane Casey pour faire passer le message, lui qui n’a jamais hésité à élever la voix quand ses Raptors manquaient d’intensité en défense. Tout en restant plus positif qu’un Stan Van Gundy souvent trop alarmiste.

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