Après deux matches passés sur la liste des blessés pour cause de dos douloureux, Andrew Bogut marque 31 points (record de la saison) et gobe 18 rebonds pour permettre à ses Bucks de dominer une raquette du Magic encore déserté par Superman porté pâle (96-85).
Encore réduit à sa portion congrue, l’effectif du Magic se présentait dans le Wisconsin plus qu’amoindri que jamais car privé de quatre joueurs majeurs (Howard, Nelson, Redick et Pietrus) et fatigué de sa victoire de la veille contre Detroit. Et jamais Orlando n’a été en mesure de bousculer le jeu de Milwaukee.
Jennings – Bogut : l’axe majeur
Installant d’emblée le jeu à l’intérieur sur leur roc australien, Jennings et les Bucks n’ont eu de cesse d’insister à l’intérieur. Gortat a littéralement été dépassé par Bogut tout comme Duhon a éprouvé les pires peines du monde à contrôler le feu follet Jennings. Le meneur de Milwaukee cumule 27 points, 7 rebonds et 6 passes.
L’écart en faveur des locaux n’est jamais descendu en dessous des 4 points ; et Van Gundy recourrait vite à des solutions palliatives peu recommandables pour essayer de contrecarrer la gabegie offensive de ses ouailles. La défense de zone eut bien un effet temporaire, mais John Salmons répondait présent (16 points). Et l’ultime tentative de renouer avec le Hack a Shaq – version australienne – ne portait pas non plus ses fruits.
Trop maladroits : Lewis à 6/17, Carter à 7/21, Richardson à 6/14 et Bass à 5/13 ; le Magic ne pouvait pas résister au jeu organisé des Bucks. Les hommes de Scott Skiles ont progressivement étouffé le jeu offensif peu inspiré et en manque de solutions du Magic. Milwaukee s’impose donc en toute logique et engrange un succès crucial pour se relancer au classement (7-12).
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