De passage à Paris récemment, Matthew Dellavedova nous a présenté en personne sa première chaussure signature, la Delly 1. Avec un pari annoncé : celui d’une chaussure solide mais légère qui lui permette de défendre sur les meilleurs meneurs de jeu de NBA.
Après une heure et demie de jeu en compagne du meneur des Bucks, quel est le verdict ?
CONFORT GÉNÉRAL
Peak surestime nos pieds : comme la TP V, la Delly 1 taille grand. Pensez donc à prendre une taille en-dessous pour éviter d’avoir à trop serrer les chaussures et perdre en confort.
À la bonne taille, l’intérieur rembourré est très agréable et ne laisse pas d’espace. La tige basse en synthétique combiné à des empiècements en mesh assure un très bon maintien pour cette paire que le meneur de jeu a voulu solide : pas beaucoup de souplesse, mais un pied assuré et relâché dans une chaussure légère.
Note : 7/10
AMORTI
Matthew Dellavedova n’est pas connu pour sa détente et son jeu aérien, et il n’avait nul besoin d’une chaussure lui permettant de décoller et d’atterrir dans les meilleures conditions. La semelle est donc très rigide mais l’amorti ne pose pas de problème, grâce à le combinaison de la technologie « Cushion 3 » et de la mousse Gradient Dual de la gamme de TP, épaisse à l’arrière, plus fine à l’avant.
Note : 7,5/10
TRACTION
Le point fort du modèle. La semelle en caoutchouc « Easy Move », qui fait la part belle aux chevrons, garantit une superbe accroche sur le parquet. Pas une seule glissade après la première session, pas plus pendant la deuxième : la poussière n’a pas d’effet sur cette semelle qui permet une liberté de déplacement totale avec des appuis solides.
Note : 9/10
MAINTIEN ET STABILITÉ
On se répète, mais Matthew Dellavedova voulait une chaussure solide et légère pour lui permettre de défendre sur les meilleurs meneurs de jeu de NBA. Un pari clairement réussi grâce à cette combinaison entre synthétique et mesh, l’unité anti-torsion en fibre de carbone, le rembourrage, le système de lacets optimal et l’arrière de la chaussure en plastique épais : le pied ne bouge pas.
Note : 9/10
FINITION ET DURÉE DE VIE
Ce n’est pas manquer de respect à Matthew Dellavedova que de dire que cette chaussure est à son image : sobre mais efficace. Un effet « toile d’araignée » discret vient habiller cette chaussure au design global on ne peut plus classique. Ça permet d’apprécier les deux logos du joueur, qui reprennent le surnom « Delly » dans les contours de l’Australie, avec un petit ballon pour marquer la position de Maryborough, sa ville natale. Cette paire ne devrait pas vous décevoir sur la durée.
Note : 7/10
VERDICT
Voir une chaussure sans fantaisie à une époque où le design passe parfois avant la qualité, ce n’est pas du tout une mauvaise chose. A fortiori quand le modèle, qui coûte 100€, respecte ses promesses : de la solidité pour les appuis. Le basketteur qui possède cette paire sera à l’abri des mauvaises surprises, et c’est une réussite pour Peak. Prometteur pour la Delly 2.
Note : 16/20
Poids de la chaussure (pointure 43) : environ 392 grammes.
Prix : 80 euros en soldes chez Peak
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Barème de notation :
– moins de 10/20 : déconseillée
– entre 10 et 15 : des défauts qui pourront en stopper certains mais des qualités qui en charmeront d’autres
– au-dessus de 15 : paire approuvée et recommandée !
Le classement 2017-18 des tests Basket USA est à retrouver ici en détails.
– Adidas Crazy Explosive – 17,5/20
– Air Jordan XXXII – 17,5/20
– Air Jordan XXXII Low – 17,5/20
– Jordan Westbrook Why Not Zer0.1 – 17/20
– Nike Hyperdunk Flyknit – 17/20
– Adidas Dame 4 – 17/20
– Nike PG2 – 16,5/20
– Nike LeBron Soldier 12 – 16,5/20
– Adidas Harden Vol.2 – 16,5/20
– Peak TP V – 16,5/20
– Nike Kyrie 4 – 16/20
– Jordan Super.Fly 6 – 16/20
– Nike Hyperdunk Team – 15/20
– Nike LeBron 15 – 14/20
– Under Armour Curry 4 – 13,5/20
– Nike Kobe AD Mid – 13/20
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