Si Rob Pelinka, le GM, s’est justifié sur l’aspect technique des futurs Lakers, Magic Johnson a expliqué, lui, qu’il était satisfait de l’effectif construit cet été autour de LeBron James.
Néanmoins, si une belle offre pointe le bout de son nez, il ne serait pas contre.
« Si on sent qu’il y a quelqu’un de disponible ou qu’un transfert possible pour rendre notre équipe meilleure, alors on le fera, si c’est un bon deal pour nous », explique le président des Lakers. « Sinon, on a notre équipe et on va se battre avec. On est satisfait de notre formation. On a assez d’espace financier pour donner un contrat maximum l’été prochain. Rob Pelinka et moi avons déjà mis en place la stratégie. LeBron, bien sûr, a changé la donne, mais on reste discipliné et on espère que notre équipe jouera le titre pendant un bon moment. »
Et si ce fameux deal arrive sur la table, l’ancien ailier des Cavaliers sera consulté.
« Ce n’est pas une question d’influence, c’est s’asseoir avec le meilleur joueur du monde et lui poser des questions. C’était pareil lorsque je jouais. Dr Jerry Buss et Jerry West venaient me voir et me demandaient ce que je pensais des transferts. Ce sera pareil là. On ira voir LeBron et on lui demandera ce qu’il pense de tel joueur. »
« Donc ça va prendre au moins un mois ou deux mois, probablement près de trois »
Pour autant, LeBron James ne sera pas le roi des Lakers.
« C’est pour cela qu’on a des superstars dans cette ligue. On veut communiquer avec elles et savoir ce qu’elles pensent. LeBron fait un excellent travail pour nous donner son ressenti. Après, celui qui prend la décision ultime, c’est moi. Et j’en parle avec Jeanie Buss pour voir si elle signe ou non. »
Enfin, si l’excitation est désormais à son summum à Los Angeles, l’ancien meneur du fameux « Showtime » prévient que tout ne sera pas rose dès le début.
« Je pense que les fans devront être patients concernant l’alchimie sur le terrain. Car les joueurs vont évoluer ensemble pour la première fois. Donc ça va prendre au moins un mois ou deux mois, probablement près de trois, pour vraiment que chacun comprenne comment jouer avec l’autre. »
Même avec LeBron James, si fort pour faire briller ses coéquipiers et porter une équipe sur ses larges épaules ?
« On l’a vu avec LeBron et Miami, ils ont connu des difficultés dans les deux premiers mois. Ensuite, ils sont devenus une équipe capable de gagner le titre. Et je suis certain que lors de son retour à Cleveland, au début, ce n’était pas si facile. Ensuite, ils ont joué le titre. Ce sera pareil ici. »