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De Lou Williams à James Harden, les « remplaçants » ont le sourire

C’est toujours plus facile pour les observateurs de mettre en avant des remplaçants, que pour les joueurs d’accepter de le devenir. Même quand c’est pour être le sixième homme attitré d’une franchise, « le Manu Ginobili de l’équipe ».

L’Argentin, « Sixth Man of the Year » en 2008 et exemple parfait de remplaçant vedette, eut lui-même du mal à aller s’asseoir sur le banc quand Gregg Popovich le lui demanda en 2007. Et l’entraîneur s’en voulu de lui imposer ça. Mais c’était pour le bien de l’équipe, et ce n’était finalement pas si mal pour le joueur.

« Je savais que j’allais moins jouer. Mais quand je jouais, j’étais l’option principale. J’aimais cette attention. On gagnait. On s’amusait. J’ai fini par aimer ce rôle. »

Treize ans avant d’atteindre les 20 points de moyenne pour Lou Williams

Comme d’autres, de John Havlicek à Jamal Crawford, « El Manu » en a fait sa marque de fabrique.

Comme d’autres, ça lui a permis de faire la carrière qu’il a fait. Lou Williams, lauréat du trophée de meilleur sixième homme pour la deuxième fois de sa carrière la nuit dernière, se situe dans la parfaite lignée de ces joueurs, prouvant une fois de plus que le banc ouvre aussi les portes du succès et de la reconnaissance.

« À l’attention des jeunes gars qui arrivent en NBA : ne vous souciez pas du rôle de titulaire ou de remplaçant » a-t-il lancé hier soir en conférence de presse. « Ce qui compte, c’est d’avoir de l’impact quand vous êtes entre les quatre lignes du terrain. Je sortais du banc cette année et j’avais des stats de All-Star. Si vous doutez de vous, vous vous tirez une balle dans le pied. »

Si le talent est là, le statut a peu d’importance. Lou Williams, lui, a été drafté en 45e position puis a connu deux saisons à moins de cinq points de moyenne avant de s’imposer en NBA. Il a même attendu sa 13e saison pour dépasser les 20 points de moyenne, un record dans l’histoire de la NBA. En 13 ans et 861 matchs de saison régulière, l’arrière n’a été titulaire que 109 fois mais il a toujours fait fi de son rôle, se pliant aux choix de ses entraîneurs.

« J’ai toujours abordé le training camp sans m’inquiéter de mon futur. Pour je ne sais quelle raison, le sujet arrive tous les ans sur le tapis ‘Tu veux être titulaire ? Tu veux sortir du banc ?’ et je dis toujours au coach que ça dépend de lui. Qu’importe ce dont il a besoin, je le ferai. »

« Sixth Man of The Year to MVP »

Alors certes, on a plus de chance de briller quand on est dans le cinq de départ : Lou Williams a même peut-être souffert du statut de remplaçant au moment des sélections pour le All-Star Game cette année, et Manu Ginobili en son temps y était retourné seulement une fois qu’il était redevenu titulaire.

C’est un statut considéré comme supérieur et comme le prolongement logique de celui de remplaçant, mais justement : démarrer sur le banc peut permettre de s’épanouir davantage ou juste d’avoir une opportunité de prouver sa valeur. « Sixth Man of The Year to MVP » a ainsi soufflé James Harden à la fin de son discours de remerciement la nuit dernière.

« J’ai appris à être humble rapidement » explique The Beard, premier joueur de l’histoire à obtenir les deux statuettes dans cette ordre. « Troisième choix de la draft en 2009, j’arrivais, pensant que j’allais être titulaire. J’ai dû attendre mon tour et rester sur le banc. Donc ça m’a rendu humble dès le départ. J’ai continué à travailler, continué à comprendre, et les Rockets m’ont donné l’opportunité d’une vie. »

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