On approche les 100 matches disputés… La rotation est réduite au maximum… L’adversaire joue à un rythme effréné… Mais à Houston, on ne veut pas entendre parler de fatigue !
« La fatigue n’est jamais un facteur en playoffs » affirme ainsi dans le Houston Chronicle Trevor Ariza, champion NBA en 2009. « On se prépare pour ça. C’est pour ça qu’on bosse tout l’été. Les adversaires commencent à jouer de manière plus dure. Ils commencent à mettre leurs tirs. C’est tout. »
« Si vous êtes fatigués, c’est que vous ne faites pas le bon métier »
Déjà interrogé la veille sur sa rotation à 7, voire 8 joueurs, Mike D’Antoni répète que c’est en trompe-l’oeil puisque les joueurs qui jouent le plus dans cette série se trouvent dans le camp d’en face avec Klay Thompson, Draymond Green et Stephen Curry.
« Vous devriez regarder, et constater que le Big Four de Golden State joue plus que tous nos gars. Il y a une sorte d’idée fausse. On ne joue qu’à 7 mais mais il suffirait que je partage le temps de jeu du 7e joueur avec trois autres joueurs pour qu’on dise qu’on a une grande rotation. Mais les mêmes joueurs vont disputer le même nombre de minutes. Trevor essaie de se calquer sur Durant, et si ce dernier joue 41 minutes, alors Trevor sera dans ces eaux-là. »
Chris Paul très incertain, les meilleurs éléments de Houston vont sans doute jouer encore davantage, mais P.J. Tucker n’en fait pas une excuse. « Si vous êtes fatigués, c’est que vous ne faites pas le bon métier. Point barre. »