L’affiche de la soirée entre San Antonio et Orlando, leaders respectifs de leur conférence, n’a pas déçu. Le choc a bien eu lieu entre les deux franchises phares de leur conférence.
Parmi les multiples duels dans le match, c’est finalement l’adresse à trois points des Spurs et les actions toujours clutch de Manu Ginobili qui ont fait la différence en fin de rencontre. San Antonio s’impose 106 à 97 dans un match haletant.
On vous parlait avant le match du duel de générations entre Tim Duncan et Dwight Howard. Le choc des titans a bien eu lieu. Et si Howard l’emporte individuellement avec 26 points, 18 rebonds et 2 contres (et un jeu de moins en moins mécanique), c’est bien Duncan qui sort victorieux malgré ses stats moins ronflantes de 15 points et 4 rebonds.
Du grand Tony Parker
On a aussi eu droit à un beau mano à mano entre Jameer Nelson et Tony Parker. Le meneur des Bleus a encore sorti le grand jeu hier soir avec 24 points (dont 2/2 à 3-points) et 10 passes alors que l’amiral du Magic a tenu bon la barre (15 points et 5 passes) jusqu’à cette perte de balle fatale (4 en tout pour Jameer) dans la dernière minute.
Mais le dernier mot est revenu à Manu Ginobili et à l’adresse à longue distance des Spurs, et notamment un parfait 5/5 dans le money time. Avec 25 points et 9 passes, El Contusion s’est encore plié en quatre pour tirer son équipe vers la victoire. Auteur de l’action causant l’interception sur Nelson puis d’un panier primé dans la foulée, Ginobili s’est démultiplié et comme le dit à juste titre Sean Elliot, le consultant de luxe de la télé texane, Ginobili reste toujours dans le match ; son impact défensif est tout aussi important que son apport offensif.
Matt Bonner (15 points à 4/4 derrière l’arc) savourait la victoire :
« Nous voulions que les fans en aient pour leur argent ce soir. »
Et le spectacle était au rendez-vous avec pas moins de 29 changements de leader au score.
Le Magic n’a pas à rougir de sa performance, à l’instar d’un Lewis qui confirme son retour en forme avec 14 points à 3/3 à 3 points ou d’un Pietrus à 9 points et 5 rebonds en sortie de banc. Les ouailles de Van Gundy n’ont tout simplement pas pu stopper les intentions des Spurs qui ont toujours su trouver des solutions en attaque.
San Antonio se surprend donc à un bilan de 12 victoires pour 1 défaite, au-delà de leurs espérances les plus folles lors du training camp, où l’objectif avait été établi de commencer la saison fort.
Les vieux briscards d’Alamo sont désormais l’épouvantail avéré de l’Ouest.
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|