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Les Celtics trop souvent statiques en attaque

Comme Boston est la meilleure défense de la ligue, les soucis de la bande de Brad Stevens sont la majorité du temps offensifs et plusieurs fois durant la saison régulière, le coach des Celtics a regretté une attaque parfois molle, qui prenait des raccourcis. Cette fois-ci, après la défaite au Game 6 contre les Bucks, il pointe la panne dans le mouvement du ballon.

« Je pense que chaque fois qu’on est statique, on n’est pas bon », analyse-t-il. « Dès qu’un joueur a la balle pendant plus d’une ou deux secondes, ce n’est pas bon signe. On a eu une série, du milieu du troisième au milieu du quatrième quart-temps, d’excellentes possessions. La balle bougeait. Et là, on a arrêté. Cela fait partie de notre défaite. »

L’exemple le plus frappant, cette nuit, fut cette isolation demandée par Marcus Smart en début de possession sur un Khris Middleton plus grand, à six minutes de la fin du match. Résultat : un tir très compliqué, le Celte qui termine au sol et Milwaukee qui profite de la contre-attaque à quatre contre cinq. Et un Brad Stevens furieux sur le côté, qui sort son joueur dans la foulée, le laissant aller s’énerver tout seul sur le banc.

La défense de Milwaukee s’est également bien adaptée pour éviter que les Celtics ne profitent trop des matchups et de la vitesse de leurs transmissions, avec un défense de très haut niveau. Dès lors, ces derniers ont pris des shoots compliqués et forcé des pénétrations. Pour Brad Stevens, il y a eu alors trop de dribbles.

On peut d’ailleurs souligner que les Celtics n’ont joué quasiment aucune contre-attaque, comme lors des deux précédentes rencontres (42 points inscrits lors des trois premières, le tiers seulement sur les trois suivantes).

Des Celtics fatigués

Autre symbole de cette isolation a outrance : Marcus Morris. Dès qu’il a reçu le ballon, l’ancien Piston a tenté sa chance, avec peu de réussite (5/14). Lui estime que le boulot a été bien fait, que seule la finition n’était pas au rendez-vous, même s’il concède que l’attaque de Boston a parfois manqué de fluidité. C’est un euphémisme.

« Je pense qu’on a eu de bons shoots », estime l’intérieur, qui s’est décidé à aller au charbon en fin de match sur deux belles actions, avant de retrouver son tir à mi-distance et sa maladresse du soir. « On n’a pas mis ceux qui comptaient. La balle bougeait bien, après il y a eu quelques passages où on a été statique. Mais globalement, on a fait vivre la balle. »

Même logique du côté d’un Jayson Tatum, qui a imité ses coéquipiers en tentant de prendre le jeu à son compte, avec un peu plus de réussite pour le coup : le rookie a inscrit 16 de ses 22 points après la pause.

« Parfois, la balle ne rentre pas. On a réalisé de bonnes actions à plusieurs reprises, on a eu des bons shoots, mais ce n’est pas rentré. »

En réalité, les Bucks ont poussé leurs adversaires à tirer dans les dernières secondes de leurs possessions pendant presque toute la partie. Boston n’a pas été chercher des bons tirs, n’a pas fait circuler le ballon et a délaissé son système de jeu. La faute à un coup de fatigue physique et mental peut-être, surtout dans le dernier quart-temps, après avoir remonté un déficit de 14 points dans le troisième. Ils ont 48 heures pour se reposer et remettre les pendules à l’heure à la maison.

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