Penny Hardaway aura un bras droit de choc sur le banc des Memphis Tigers, en NCAA. Mike Miller a en effet accepté de devenir son assistant, l’ancien shooteur s’étant découvert une passion pour le coaching lors de ses dernières saisons en NBA.
Notamment lors de sa dernière campagne à Denver, en 2016-2017, auprès d’une équipe AAU.
« J’ai vu la possibilité d’avoir un impact sur des gamins. Je ne voulais pas m’éloigner du basket. On m’offrait encore des places en NBA. On m’offrait des postes de dirigeant mais j’ai vu l’impact qu’on peut avoir en coachant. Je ne savais pas que ce serait à l’université mais je savais que c’est ce que je voulais faire », explique-t-il au Commercial Appeal.
Il n’a donc pas beaucoup hésité lorsque Penny Hardaway l’a contacté.
« En m’asseyant avec Penny, c’était comme si j’étais face à un miroir. Il n’avait pas besoin d’argent. Il a eu une longue carrière NBA, il a entraîné des équipes de collège et de lycée, en AAU. Il veut avoir un impact sur les gamins. Il est là pour les mêmes raisons que moi. »
Le duo a désormais pour mission de relancer les Tigers, qui ont manqué les quatre dernières éditions de la « March Madness ». Pour cela, il faut déjà (re)commencer à recruter les meilleurs lycéens du pays, et le tandem Penny Hardaway – Mike Miller compte sur son expérience et sa réputation pour ramener du talent dans le Tennessee.
« La façon dont nous voulons jouer, les choses que nous voulons faire, les joueurs que nous voulons recruter… Il n’y a pas de meilleur endroit au monde pour apprendre », assure Mike Miller. « Si on veut être docteur, il faut traîner avec des docteurs. Si on veut être professionnel, il faut traîner avec des professionnels. Il y a une raison pour laquelle j’ai joué 17 ans en NBA et ce n’est pas parce que j’étais le plus talentueux, c’est certain. Beaucoup de jeunes qu’on va tenter de recruter vont passer pro, peu importe où ils vont. Mais est-ce qu’il sont prêts à être professionnel ? Notre boulot, c’est de les préparer. Si c’est vraiment leur but, je pense honnêtement qu’il n’y a pas de meilleur endroit dans le pays où aller. »