Byron Scott avait promis du « Show Time » au Ford Center d’Oklahoma City. Pour un nouveau départ après une saison 2004-2005 cauchemardesque. L’ancien double finaliste NBA aux commandes des Nets respecte ses engagements depuis le début de saison. Avec 14 victoires et 17 défaites, les Hornets sont en course pour un billet en play-offs, une situation impensable au préalable du coup d’envoi de la saison. Mieux encore, le basket développé enchante les quelque 19 000 fans qui garnissent le Ford Center à chaque rencontre des Frelons, exilés chez les « Okis » depuis le triste passage de Katrina à New Orleans.
Opposé hier à son ex-mentor des Lakers (1983-1990) Pat Riley, l’inventeur du « Show Time », Scott s’est arrogé le fameux adage « quand l’élève dépasse le maître ». Car non seulement ses Hornets, portés par le duo Mason-West (44 pts), se sont facilement imposés 107-92, malgré un triple-double de Dwayne Wade (le deuxième de sa carrière), mais Scott s’adjugeait ainsi sa sixième victoire de rang face à Riley. « Je ne connais pas mon bilan face à lui mais je sais qu’avec New Jersey je l’avais battu. J’avais alors une super équipe à disposition. Pat est un très grand coach et c’est toujours un immense bonheur de le revoir. On avait un peu discuté en novembre dernier quand nous étions allés jouer à Miami. C’est génial de le revoir sur le devant de la scène« , déclarait l’ancoen shooteur des Lakers, triple champion NBA sous les ordres de Riley.
Les amateurs de basket européen regretteront les 16 secondes de misère accordées hier à Macijauskas, une nouvelle fois cantonné au banc. La gâchette lituanienne n’est pas dans les petits papiers de Scott, qui n’a jamais été très fan des produits issus du Vieux continent. Demandez donc à Nenad Krstic et Zoran Planinic ce qu’ils en pensent…