C’était la plus grosse cote de la nuit. 10.5 contre 1 ! Et ce matin, quelques petits malins doivent se frotter les mains car il fallait oser envisager la victoire de Toronto à Orlando !
Oui, vous avez bien lui, les Raptors ont réussi l’exploit de s’imposer sur le parquet du Magic. Et pourtant, face à eux, il y avait un Mike Piétrus chaud comme jamais cette saison : 24 pts à 8/11 à 3-points !
A leur arrivée en Floride, les Raptors n’en menaient pas large. Six revers de suite, des blessés à la pelle (Kleiza, Barbosa, Evans…) et la perspective d’affronter un Magic revanchard après sa défaite face au Jazz.
Mais les coéquipiers de Dwight Howard ne sont pas au mieux. Leur défense n’est plus là, et Toronto va prendre confiance au fil de la rencontre, avec un premier break réalisé en fin de 3ème quart-temps (85-77). Grâce au duo Weems-DeRozan et Amir Johnson, Toronto mène au début du money time (92-82), et ils ne vont rien lâcher.
Pourtant, en face, ils ont affaire à un grand Mike Piétrus. Pour sa première apparition en trois matches, le Français est fâché. Il ne tire qu’à 3-points, mais ça rentre !
C’est lui, à deux minutes de la fin, qui inscrit son 6ème 3-points de la partie pour permettre à Orlando de revenir à -2 (100-98). 7 minutes avant, Toronto menait encore 96-86… Va-t-il se remettre de ce 12-2 ?
Les Raptors se reprennent mais ce diable de Piétrus égalise à 103-103. Encore sur un 3-points. Il reste 28 secondes à jouer.
Le Magic peut créer le hold-up.
Mais on connaît tous Piétrus. Il est capable du meilleur comme du pire. Et le pire, c’est cette passe mal assurée sur une remise en jeu. Il reste 7 secondes. Toronto mène 106-103 sur un 3-points de Weems. Sur la remise en jeu, Jose Calderon vole le ballon. Faute sur lui. Il met les deux lancers.
108-103, c’est plié.
Piétrus se rachète avec son 8ème 3-points (108-106). Mais il reste une seconde, et c’est trop tard. Le Magic fait une ultime faute sur DeRozan, qui inscrit ses deux lancers.
Score final : 110-106.
Orlando s’est montré incapable de défendre sur les extérieurs, et notamment le duo Weems-DeRozan. Comme chez le voisin du Heat, l’heure est grave.
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