Un livre sur Kobe Bryant en librairie

Après Phil Jackson (« Un coach, onze titres NBA), Michael Jordan (« The Life », par Roland Lazenby), Allen Iverson (« Not a game », par Kent Babb) et le duo Magic-Bird (« Quand le jeu était à nous », par Jackie MacMullan), les éditions Talent Sport continuent de remplir la bibliothèque des amoureux de basket US avec la sortie de la version française de « Kobe Bryant, Showboat », également signé Roland Lazenby.

Le livre sera disponible le 11 avril dans toutes les bonnes librairies mais vous pouvez d’ores et déjà le pré-commander sur les sites de vente en ligne. Et on peut vous le garantir : dans ce bouquin de 600 pages, la carrière du « Black Mamba » est passée au peigne fin, comme celle de « Sa Majesté » dans l’ouvrage que lui a consacré Roland Lazenby.

Un petit extrait sur l’enfance de l’ex-superstar des Lakers en Italie et la façon dont celle-ci a forgé son identité basket.

« Le visage noir apparaît amusé, capturé avec un petit sourire en coin parmi un entourage de joueurs blancs, « caucasiens » comme disent les Américains, lors d’un camp d’été en Italie. Il est tout seul, en bas à droite de la photo, devant deux rangées de visages italiens tout sourire. Ils sont plus vieux que lui mais, comme semble l’indiquer son regard, le jeune Kobe Bryant sait qu’il est déjà un bien meilleur joueur que n’importe lequel d’entre eux ne le sera jamais. Au-dessus d’eux se tient le héros souriant Joe Bryant, l’invité vedette du camp, tête haute, le visage baigné de sa propre lumière.
Contrairement à Jellybean qui souriait tout le temps, des amis de cette époque ont noté que Kobe était l’exact opposé, particulièrement lorsqu’il était sur un terrain.

« Aucun sourire. Très déterminé »

« Il avait toujours le visage grave, très sérieux quand il jouait, se souvient Michella Rotella, un garçon plus âgé qui jouait souvent contre le jeune Bryant sur un terrain du village de Ciriglio, dans la montagne toscane. Aucun sourire. Très déterminé. »
« Il était toujours très sérieux dans tout ce qu’il faisait qui était lié au sport, il y mettait beaucoup d’intensité », s’est souvenue sa soeur Sharia.
« L’esprit de Kobe n’était focalisé que sur une seule chose : gagner, gagner, gagner », m’a rapporté Jacomo Vittori, un autre ami d’enfance d’Italie.
« Lorsqu’il avait 8 ans et que j’en avais 11, nous jouions dans la même Ligue, s’est souvenue Sharia en 1999. Les autres enfants voulaient seulement jouer. Et lui, c’était : “Je veux gagner.” Une fois, il ne restait que 30 secondes à jouer, on était à moins 2 et il disait : “Donne-moi la balle.” Je veux dire, il était à fond dedans. Il a toujours été comme ça. »

« Il était vraiment égoïste »

Il a dit que la première fois qu’il a réalisé qu’il pouvait prendre des matches à son compte, c’était « quand (il était) très jeune. J’avais 9 ou 10 ans. Je jouais dans des ligues de jeunes. Quand le gain du match est en jeu et qu’on se trouve dans cette situation, qu’on est au pied du mur, c’est là que je vais au combat. Dans une telle situation, soit tu te bats, soit tu t’en vas. Et moi, je me suis toujours battu. »
Des années plus tard, aux yeux de ses coaches aux Los Angeles Lakers, l’Italie apparaîtra comme le lieu où il a appris à outrepasser ses coéquipiers moins talentueux et moins expérimentés pour ne compter que sur ses propres capacités. Quand il jouait de manière égoïste aux Lakers, certains de ses coaches se disaient en aparté que Kobe Bryant était « reparti en Italie ».

« Il était vraiment égoïste », s’est rappelé Jacomo Vittori, ajoutant que cet égoïsme venait du fait que Kobe était très largement meilleur que tous les autres joueurs. « Tout le monde le remarquait. C’était le seul enfant noir ici. Tout le monde le remarquait. Il était très doué. » »

Roland Lazenby, « Kobe Bryant, Showboat »

Editeur : Talent Sport

600 pages, 24 euros (13,90 en version numérique ePub).

Sortie le 11 avril.