David Robinson : « Tim Duncan est sans doute la meilleure chose qui me soit arrivée »

La blessure de David Robison à la fin de l’été 1996 restera dans les annales de la NBA comme l’un des plus beau coup du sort de l’histoire, les Spurs récupérant un peu moins d’un an et une saison ratée plus tard, le prodige Tim Duncan tout en haut de la draft. Une arrivée qui à l’époque n’a pas fait peur à l’Amiral et son statut de septuple All-Star.

« Je ne me suis jamais senti menacé » confie-t-il à HoopsHype. « Quand tu as confiance en toi, tu fais ce que tu as à faire et tu ne t’inquiètes pas pour le reste. Le temps m’a donné raison (…) C’est comme la nage : quand tu plonges dans l’eau, si tu te débats, tu coules. L’eau doit être ton ami. C’est comme ça que je l’ai senti avec Tim, et que jouer ensemble serait la meilleure chose pour nous. Je pense qu’on l’a tous les deux compris. »

Comme TD l’a compris par la suite avec Tony Parker et Manu Ginobili, puis eux-mêmes à leur tour avec Kawhi Leonard : « Si tu aides les jeunes à être de meilleurs leaders, ça t’aidera, et c’est comme ça que ça fonctionne à San Antonio. »

Un manque de reconnaissance ?

La suite de l’histoire pour les Twin Towers texanes, on la connaît, les deux hommes raflant deux titres ensemble. Chose que Robinson avait été incapable de faire seul en huit ans.

« Tim est sans doute la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma carrière, même s’il y a aussi eu les propriétaires Red McCombes et Peter Holt, ou les entraîneurs Larry Brown et Pop. Tim m’a aidé à grandir et être un meilleur joueur, à atteindre des objectifs fixés sur le long terme, à gagner des titres.  Il nous a aidés à devenir un modèle de réussite sur une période de 25 ans. C’était un peu la dernière pièce manquante du puzzle. Il n’y avait pas à hésiter quand on a vu la synergie qu’il pouvait y avoir entre nous deux. »

Aussi discrets que talentueux, les Texans mériteraient-ils plus de reconnaissance que certains joueurs plus flashy et populaires ?

« Non, pas du tout ! » balaie l’ancien intérieur. « On en a probablement eu trop même ! On s’est marrés, mais comment nous comparer à Bill Russell ou Wilt Chamberlain (…) Il y a eu des gars incroyables avant nous, je pense que Tim et moi avons apporté quelque chose mais vous nous connaissez depuis assez longtemps pour savoir que ce n’est pas ce qu’on recherche. »