Si Shabazz Muhammad n’a pas été coupé par les Wolves, c’est tout simplement parce que personne ne s’intéresse à lui. C’est en gros ce qu’a expliqué Glen Taylor, le propriétaire des Wolves. Depuis le 8 février, les échanges sont proscrits, et si l’arrière-ailier de Minnesota veut jouer ailleurs, il lui faudra négocier un buyout.
« Shabazz est déçu car il ne joue pas beaucoup, et il aimerait rejoindre une équipe pour jouer davantage et montrer ses qualités » explique le boss des Wolves au Star Tribune. « On lui a donné notre accord, et s’il trouve une équipe et qu’il souhaite partir, on le libérera de son contrat. »
La balle est dans le camp du joueur, et surtout de son agent. Les contacts entre dirigeants sont désormais interdits, et c’est donc aux représentants de Shabazz Muhammad de faire le tour des franchises, et de lui trouver un nouveau club.
Les Wolves ne le couperont pas avant…
« Mon but, c’est que j’espère qu’il puisse partir. Il n’a pas effectué la saison qu’il envisageait ou que nous envisagions » poursuit Glen Taylor. « À cause de ça, et parce que nous avons joué beaucoup de matches serrés, c’est difficile pour nous de lui trouver du temps de jeu. Je l’apprécie toujours, et je pense que nos fans aussi. Il a un style différent des autres. D’un autre côté, s’il peut trouver une équipe qui peut lui assurer du temps, je pense qu’on sera coopératif. »
LEXIQUE |
Buyout : rupture de contrat à l’amiable. Le joueur est libéré de son contrat avec des indemnités de départ qui peuvent atteindre la totalité du reste de son contrat. Le joueur devient alors free agent, et peut signer dans une autre équipe.