Doc Rivers a intégré ses recrues par le jeu

Le premier match des Clippers version post-Blake Griffin s’est terminé avec un succès face aux Bulls et il a été soigneusement préparé par Doc Rivers pendant deux jours.

Si on imagine que le coach de Los Angeles a enseigné les systèmes à ses recrues (Avery Bradley, Tobias Harris et Boban Marjanovic) pour les intégrer le plus vite possible dans le groupe, on se trompe complètement…

« On a simplement fait des matches d’entraînement », affirme l’entraîneur. « En les observant jouer, on commence à voir les choses. Ce qu’ils peuvent faire, ce qu’on les imaginait capables de faire, comment ils peuvent s’adapter à nos systèmes. Ce n’est que le début, mais on voit certaines choses. »

L’appétit viendra en mangeant.

« Je fais beaucoup de jeu car on voit comment ils jouent mais aussi comment ils veulent jouer. Quand on fait ce choix et que le match est en jeu par exemple, les gars vont alors vous dire exactement ce qu’ils veulent faire car ils veulent gagner les rencontres. »

Doc Rivers est conscient que l’intégration sera longue et que le jeu permet d’aller plus vite pour créer des automatismes.

« Le relationnel doit évoluer, donc cela ne se fait pas en quelques jours. Dans mon cas, j’ai une petite relation avec Bradley car je l’ai coaché à Boston. J’ai eu la chance de voir Tobias jouer en AAU, mais je ne le connais pas. En ce qui concerne les systèmes, on essaie de leur apprendre notre culture et notre façon de jouer. »

Titularisés face aux Bulls, Avery Bradley et Tobias Harris n’ont pas semblé trop perdus, et c’était sans doute la meilleure des idées que de les faire jouer ensemble. Quant à Boban Marjanovic, il devra patienter avant de recevoir les caviars de son compatriote Milos Teodosic.