En 2014, Stan Van Gundy avait critiqué les Sixers, estimant qu’ils perdaient volontairement des matchs afin d’obtenir des très bons choix de Draft. Cette nuit, le coach de Detroit a probablement dû regretter ses propos car pendant 48 minutes, Detroit a vécu un véritable cauchemar sur le parquet du Wells Fargo Center. Proches du ridicule, les Pistons ont sombré face à des Sixers, portés par Ben Simmons (19 pts, 9 pds) et Joel Embiid (23 pts, 9 rbds). Vainqueur 114-78, Philadelphie s’impose pour la 3e fois de la saison face aux Pistons, et retrouve la 8e place de la conférence Est.
À sens unique
Ish Smith souffre le martyr face à la taille et la vitesse de Ben Simmons dans ce début de match. Injouable en 1-contre-1, le rookie australien est impressionnant dans ses finitions près du cercle. Après six minutes, il a déjà inscrit 11 des 20 points de son équipe (20-6). Les Pistons sont dépassés et Stan Van Gundy pique déjà une grosse colère devant la piètre prestation de ses hommes.
À l’inverse, Philadelphie ne rate rien. Le jeu de passes si cher à Brett Brown permet aux coéquipiers de Joel Embiid de continuer à faire la course en tête (27-13). Ce premier quart-temps est un calvaire pour Detroit qui n’arrive à rien. À quelques secondes de la fin du quart temps, Embiid d’un and-one permet aux siens de mener de 17 points (32-15).
+ 30 à la pause…
Le récital des Sixers continue dans ce second acte. Embiid étale toute sa panoplie poste bas face à son grand ami Andre Drummond pendant que J.J. Redick (21 points) et Timothé Luwawu-Cabarrot brillent à longue distance. Pour l’instant, rien ne peut arriver aux Sixers (46-20). Cette première mi-temps est à sens unique.
Simmons en contre-attaque s’envole pour claquer un gros dunk et enflamme le Wells Fargo Center. Incroyables des deux côtés du terrain pendant les deux premiers quart-temps, les Sixers marchent sur des Pistons complètement dépassés (62-32).
Robert Covington et J.J. Redick sont en feu
Detroit joue un peu mieux au retour des vestiaires, mais le problème pour les joueurs du Michigan est que Phily ne baisse pas d’intensité. Toujours aussi adroit, Philadelphie semble intouchable. Saric et Robert Covington profitent des errements défensifs des Pistons pour maintenir l’immense écart (80-48).
Transparent ce soir, Andre Drummond se distingue en chambrant les fans des Sixers après avoir réussi un lancer-franc. Le corps arbitral n’apprécie guère cette célébration et lui inflige une faute technique. Philadelphie en profite pour continuer à augmenter son avance grâce à Covington et à un JJ Redick toujours aussi bouillant à 3-points. Les deux snipers permettent aux Sixers de mener de 40 points (94-54). Detroit profite de la petite maladresse d’Embiid pour réduire l’écart, mais ce match est un véritable carnage (97-61).
L’avance considérable des Sixers permet à Brett Brown de reposer ses cadres et de donner du temps de jeu à son banc. TLC en profite pour montrer qu’il est de mieux en mieux depuis quelques temps. Le Français inscrit 10 points dans le « garbage time ».
Avant d’aller affronter Boston à Londres, Joel Embiid et les siens enregistrent une quatrième victoire de rang et restent invaincus en 2018. Ils rééquilibrent leur bilan (19-19) et récupèrent la 8e place.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.