Soirée de gala programmée lundi à Los Angeles. Tout d’abord parce que les champions en titre seront en ville. Puis surtout parce que la franchise va honorer Kobe Bryant en accrochant ses deux numéros, le #8 et le #24, au plafond du Staples Center.
Pas question pour Steve Kerr de manquer ce grand moment, à la mi-temps de la rencontre.
« C’est l’occasion de voir l’un des plus grands joueurs de l’histoire avoir son maillot retiré et on est là-bas », constate le coach des Warriors pour ESPN. « Je ne vais pas les enfermer dans le vestiaire à regarder la vidéo de la première mi-temps. Les joueurs vont me prendre pour un fou. Il y a quelque chose d’intéressant sur le parquet, allons voir ça. »
Surtout que plusieurs joueurs de Golden State entretiennent une relation particulière avec Kobe Bryant. Kevin Durant par exemple, contre lequel le Laker a disputé deux séries de playoffs.
« En 2012, c’était un grand moment, de si bien jouer et de finalement le battre en playoffs », se souvient le MVP des Finals 2017. « Deux années avant, ils nous avaient éliminés au premier tour. Donc je peux dire que je suis à 1-1 en playoffs contre Kobe. Peu peuvent en dire autant. Mais il a cinq titres de champion. »
« L’intensité qu’il mettait sur le terrain me manque »
En tout cas, l’ancien du Thunder regrette le « Black Mamba ».
« L’intensité qu’il mettait sur le terrain me manque. Il élevait le niveau de jeu de tout le monde : joueurs, coaches. C’est ce que font les grands joueurs. »
Nick Young, lui, a partagé le vestiaire avec Kobe Bryant. Les deux joueurs ont des caractères opposés et quand l’actuel shooteur des Warriors a voulu se faire dédicacer ses chaussures de la marque Adidas lors du dernier match du « Black Mamba », il les a retrouvées dans la poubelle.
« C’est Kobe », rigole Nick Young. « Je savais qu’il allait se passer quelque chose si je venais avec des Adidas. Mais il m’a signé quelques chaussures Nike. »
Kobe Bryant est en effet sponsorisé par la marque à la virgule. De quoi refroidir Nick Young pour une nouvelle tentative ?
« Je suis effrayé », plaisante-t-il. « Il y a tellement de caméras. Il serait capable de jeter mes chaussures dans la foule. »