Treize matches, treize victoires ! C’est le bilan de Chris Paul depuis qu’il est arrivé à Houston, et il faut remonter à Dennis Rodman, à son arrivée à Chicago, pour trouver trace d’une recrue titulaire toujours invaincue après treize rencontres.
Cette nuit, dans la victoire face aux Spurs, le meneur des Rockets a confirmé qu’il évoluait à son meilleur niveau, compilant 28 points, 8 passes, 4 rebonds et surtout 7 interceptionss ! Le tout à 10 sur 18 aux tirs avec un 5 sur 9 à 3-points. Que demander de plus à un meneur de jeu en 32 minutes ?
« Ce qu’il me manque en qualités athlétiques, j’essaie de le compenser par de l’anticipation et mes connaissances » explique Chris Paul à propos de ses interceptions. « Je ne saute pas et je ne dunke sur personne, mais j’ai une très bonne idée de la manière avec laquelle il faut jouer. »
Et pourtant, les Rockets peuvent encore mieux jouer…
Face à son pote Tony Parker, CP3 a été royal, et Mike D’Antoni gère très bien son tandem avec James Harden. Lorsqu’il est avec les remplaçants, Chris Paul joue même à la perfection. Et pourtant, l’intéressé explique que les Rockets, qui égalent d’ailleurs le meilleur début de saison de leur histoire, n’ont pas encore exploité tout leur potentiel.
« On peut faire mieux » assure-t-il. « Le plus effrayant, c’est de penser qu’on y est déjà arrivé. Mais on peut faire mieux en attaque et en défense, mais pour l’instant, on se contente d’empiler les victoires. »
C’est la 12e de suite pour les Rockets, et ça coïncide avec le retour de Chris Paul, à la fois porte-bonheur de sa formation, et toujours l’un des meilleurs meneurs de la ligue.