On attendait Shaun Livingston pour remplacer Stephen Curry à la mène face aux Hornets, mais Steve Kerr a opté pour un habitué de la D-League : Quinn Cook. Le genre de pari qui permet de responsabiliser un joueur et de bosser pour l’avenir. C’est ce que retient Stephen Curry, absent pour au moins deux semaines en raison d’une entorse à la cheville droite.
« C’est mieux que ça arrive maintenant que plus tard dans la saison » philosophe le double MVP. « Cela me donne du temps pour être rétabli, et du temps pour l’équipe pour trouver de la continuité. Ça devrait être positif pour nous sur le long terme. »
« Le meilleur scénario possible »
La saison passée, les Warriors avaient dû se passer de Kevin Durant pendant plusieurs semaines en fin de saison régulière, et l’équipe en était sortie grandie au moment d’aborder les playoffs, ne perdant qu’un seul match pour rafler un second titre en trois ans.
« C’est le meilleur scénario possible » insiste Stephen Curry sur ESPN. « Je ne connaissais pas la gravité, mais les résultats sont évidemment une bonne nouvelle. Je vais juste commencer ma rééducation, travailler, et attendre que les Warriors décident de faire appel à moi. Je serai prêt. »
Même discours pour Steve Kerr qui peut ainsi tester différentes configurations (deux titulaires en moins face à Charlotte), mais aussi relancer un Kevin Durant comme option numéro 1 en attaque.
« C’est bizarre, mais c’est une bonne chose pour notre équipe. Globalement, pour les deux semaines à venir, c’est une occasion pour nous de nous améliorer. On doit, et on n’a pas le choix, être plus performant et plus précis dans notre manière de jouer. Il faut prendre ça comme une chance. »
Depuis 2012, Stephen Curry n’a manqué que 16 matches de saison régulière, et le plus souvent, il s’agissait de mises au repos imposées par Steve Kerr.