Deux lancers-francs cruciaux manqués en fin de match contre les Clippers. Un tir pour la gagne raté à Memphis quelques jours plus tard. Et puis coup sur coup, vendredi et samedi, C.J. McCollum a rappelé à toute la ligue la température du sang qui coule dans ses veines en terrassant les Nets puis les Wizards dans les dernières minutes.
Pas toujours en réussite dans les instants qui comptent depuis le début de saison, l’arrière est sorti de sa boîte pour offrir aux siens la victoire. Car malgré ses échecs, le numéro 3 de Portland ne doute jamais.
« J’ai toute la confiance du monde, » insistait C.J. McCollum après la rencontre. Je peux vivre avec quelques tirs loupés, ou avec les gens qui affirment que je ne suis pas clutch. Parce que je sais qui je suis. Cela ne me perturbe pas. Regardez les chiffres. Je peux manquer des lancers ça et là mais le cœur de mon travail, et ce depuis le lycée, c’est de rentrer des tirs importants. Et parfois je les manque. »
« Il n’y a pas de mauvais tirs quand C.J. est comme ça »
Les échecs, C.J. McCollum les déteste autant qu’il les accepte. Impeccable dans les dernières minutes contre les Wizards, il n’a pas hésité à prendre les choses en main, et à marquer notamment un tir très compliqué à 21 secondes de la fin pour faire passer les Blazers devant. « Quand il voit le ballon rentrer et qu’il bouge comme il bougeait samedi, il peut tout faire, s’extasie son compère des lignes arrières Damian Lillard, autre killer réputé. Il n’y a pas de mauvais tirs dans ces moments-là. »
Grâce à cette confiance, Portland arrache des succès précieux. Derrière son joueur, la franchise de l’Oregon réalise ainsi un bon début de saison, dans le wagon derrière le duo de tête à l’Ouest, Houston et Golden State.