Le début de saison n’a pas manqué de grosses performances et de coups d’éclats. Derrière les exploits de Giannis Antetokounmpo ou récemment de LeBron James ou encore la bonne tenue des Celtics, d’autres belles surprises ont éclaté, tout en restant quelque peu dans l’ombre des autres machines à stats et à résultats de la ligue. Il est temps de les faire briller. Voici les cinq joueurs ou équipes que l’on n’attendait pas à pareille fête et qui pourraient continuer à faire du bruit.
Ben Simmons, pari déjà réussi
On vous le concède, Ben Simmons était bien sûr attendu par tous les observateurs. Mais l’insistance des Sixers à le faire évoluer meneur et son année blanche laissaient poindre une pointe d’inquiétude. Le rookie de Philly les a déjà balayés en moins de dix matches NBA. Jusque-là, Simmons, c’est le LeBron James des débuts (fort en pénétration, vision du jeu très au-dessus de la moyenne mais sans shoot extérieur) avec le physique de Giannis Antetokounmpo ou de Kevin Durant. Son physique semble parfaitement remis et s’il maintient ce rythme, l’Australien va vite devenir une superstar NBA.
Stats : 18 pts, 9.8 rbds et 8.2 pds de moyenne.
Les revanchards de Memphis
Avec les départs des historiques Zach Randolph ou Tony Allen, on craignait que le « Grit and Grind » des Grizzlies ne laisse place à une période des plus difficiles. Mais David Fizdale a su trouver dans son effectif de quoi les remplacer pour lancer une nouvelle ère. Outre l’habituel duo Conley – Gasol, les Tyreke Evans, Mario Chalmers et autres Chandler Parsons – tous à la relance dans le Tennessee – sont tout aussi précieux au bon début de saison de Memphis. Avec ses 16,1 points (à 44% de loin !), 5,6 rebonds et 2,7 passes en sortie de banc, Evans se place déjà comme candidat au titre de sixième homme de l’année.
https://twitter.com/danfavale/status/926487948304027648
Fournier – Gordon, duo majeur d’un Magic qui gagne
Orlando, 3e à l’Est après dix matches, qui l’eut cru ? Pas grand monde, il faut bien le dire. Mais ce Magic ne cesse de surprendre, et ce principalement grâce à deux hommes : Evan Fournier et Aaron Gordon, puisque Elfrid Payton est à l’infirmerie. Le Français réalise un début de saison exceptionnel, ni plus, ni moins. 21,9 points à 54,5% au tir et 52,1% de loin, 4,8 rebonds et 3,7 passes, Fournier joue tout simplement à un niveau All-Star. Dans une saison décisive car en fin de contrat, Gordon confirme un peu plus ses progrès et son tir extérieur, un de ses points faibles, est devenu une véritable arme (58% à trois-points).
Victor Oladipo superstar
Et si le transfert de Paul George était finalement gagnant-gagnant. Indiana peut en tout cas se réjouir du retour de l’enfant du pays, Victor Oladipo. En stagnation à OKC aux côtés de Russell Westbrook, l’arrière explose (enfin) chez les Pacers. Scoreur (10e de la ligue avec 24,6pts par match), efficace, décisif, le numéro 2 de la draft 2013 a fait l’étalage de tout son talent en l’absence de Myles Turner. Et alors qu’on promettait l’enfer à la troupe de Nate McMillan, elle a déjà accroché les Cavs, les Spurs ou encore les Wolves depuis le début de la saison. On dit merci qui ? Merci Super Victor !
Win Shares
Victor Oladipo – 1
Domantas Sabonis – 0.9
Paul George – 0.7— Andy Bailey (@AndrewDBailey) November 2, 2017
Les lancers de Drummond, symbole de Pistons en verve
Des histoires d’intérieurs ayant travaillé leurs lancers-francs, on pourrait vous en citer des listes entières. Mais des changements radicaux comme celui d’Andre Drummond, là, c’est autre chose. Calamiteux sur la ligne depuis le début de sa carrière, le pivot de Detroit a entièrement repris les bases, surtout mentales, ces derniers mois. Et le travail paie puisque le Piston est passé de 38,6% en 2016-2017 à 75% en 2017-2018 ! Une réussite inespérée, qui coïncide avec l’excellent début de saison de la franchise du Michigan.
Andre Drummond is 28-of-36 (77.8%) from the FT line this season.
Russell Westrbook is 28-of-44 (63.6%).
John Wall is 42-of-61 (68.9%). https://t.co/ZM39RLmJhK— Tommy Beer (@TommyBeer) November 4, 2017