Les Pistons se régalent face aux Wolves

Largement battu la veille à domicile par les Pacers, Minnesota enchaîne par un nouveau revers d’une vingtaine de points. Jimmy Butler absent, la défense est inexistante et les Pistons en profitent pour s’imposer 122-101 avec 34 points de Tobias Harris, et un gros double double d’Andre Drummond. Après cinq rencontres, Detroit est dans le positif.

On peut gagner un match après s’être mangé un 9-0 d’entrée. La preuve avec les Pistons qui ont donc mis quelques minutes à rentrer dans le match. Les Wolves se relâchent en défense et au rebond, et Andre Drummond peut entamer son entreprise de démolition. Des deux côtés du terrain, il domine, et il sert de rampe de lancement pour ses coéquipiers. C’est lorsque Ish Smith (13 pds en 24 minutes) fait son entrée en jeu que les Pistons commencent vraiment à bien jouer. La balle circule bien (32 passes !), les joueurs cherchent à mettre en valeur le coéquipier, et à la fin du quart-temps, Minnesota ne mène plus que 26-23.

Comme la veille face aux Pacers, les Wolves vont alors connaître un gros trou noir. Tout va trop vite pour eux, et comme ils reviennent en défense dos au ballon, les Pistons en profitent. Smith continue de distribuer le caviar, et sur un 3-points, Langston Galloway fait passer les Pistons devant (28-26). Les Pistons enchaînent par un 10-0, et c’est Drummond, au rebond offensif, qui enfonce la tête des Wolves sous l’eau (38-28). Stanley Johnson, dans un bon soir, participe à la fête, puis Avery Bradley fait apprécier son adresse longue distance pour passer l’écart à 15 puis 20 points (63-43). À la pause, les Wolves sont déjà dans le dur.

Tobias Harris au-dessus du lot

Au retour des vestiaires, Andrew Wiggins tente bien de secouer ses coéquipiers, mais Drummond, encore et toujours lui, continue son chantier. Et comme il met désormais ses lancers, l’écart se stabilise à 20 points (73-53, 75-55 puis 79-59). Harris, dans un grand soir, puis Johnson font grimper l’écart à +25. Mais les Wolves vont finalement se réveiller. C’est Gorgui Dieng, peu servi en attaque, qui ramène les siens à 14 points en début de dernier quart-temps. Comme les Pistons restent une formation irrégulière, on anticipe un possible hold-up de Minnesota.

Sauf que Harris, à coup de 3-points, les refroidit direct. Deux bombes primées et voilà Detroit qui reprend 22 points d’avance (99-77). Juste derrière, Henry Ellenson met le couvercle avec un énorme dunk. Cette fois-ci, la messe est dite, et Harris se chargera de repousser la petite réaction d’orgueil de Karl-Anthony Towns à trois minutes de la fin.

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