Cette nuit, les Lakers jouaient sans Brook Lopez, Lonzo Ball, Brandon Ingram, ou encore Andrew Bogut… ainsi que leur envie de défendre. À Ontario, où ils affrontaient Denver après une première manche au Staples, les Lakers ont à nouveau été submergés par des Nuggets (122-104), privés eux de Nikola Jokic, Paul Millsap, Gary Harris et Wilson Chandler !
Luke Walton avait pourtant exprimé son agacement ces derniers jours après avoir encaissé 61 points dans les premières mi-temps des deux premiers matches de présaison. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le message ne passe pas : ils ont cette fois encaissé 41 points dans les douze premières minutes et… 74 au total à la pause !
Car Denver n’a pas donné l’impression de souffrir de l’absence de ses titulaires, scorant à volonté. Jamal Murray, toujours à la lutte pour le poste de titulaire à la mène, a fait forte impression avec ses 20 points à 5/6 de loin. Tandis qu’Emmanuel Mudiay, son principal concurrent, sortait du banc cette fois pour aligner 13 points, 6 passes et 5 rebonds.
Kenneth Faried se balade… Kyke Kuzma surnage…
Les deux meneurs ont été bien soutenus par Juan Hernangomez, qui a enchaîné les tirs primés. Ouverts la plupart du temps… Mais le Nugget le plus impressionnant a été Kenneth Faried. Alors qu’on se demande encore de quoi sera fait son avenir à Denver, ou ailleurs, l’hyper-athlétique dreadeux a scoré 25 points (11/13), avec 7 rebonds. Son compère de raquette, Mason Plumlee, a lui flirté avec le triple double (13, 14 et 7), tous deux profitant de la raquette poreuse des Lakers.
Ces dernier ont très vite été dépassés dans ce match. Déjà à -12 après 12 minutes, ils ont vu l’écart enfler à moins 22 à la pause (52-74). Cet écart d’une vingtaine de points s’est stabilisé jusqu’à la fin. La faute à cette incapacité à défendre en transition, en plus de lacunes défensives tant intérieures qu’extérieures… Bref, il va falloir bosser.
Car de l’autre côté du terrain, Kyle Kumza (21 points), bien aidé par l’activité de Kentavious Caldwell-Pope, a encore montré qu’il était bien l’homme en confiance de Los Angeles en ce moment.
Le comble est que malgré la victoire, Mike Malone a qualifié la prestation défensive de ses joueurs de « pauvre ». On n’ose pas imaginer le qualificatif employé par Luke Walton…