Les débuts en NBA sont toujours un cap à passer, surtout mentalement. Jayson Tatum ne dira pas le contraire. Le rookie des Celtics a connu une première contrastée contre Charlotte, dans le match qui marquait également les débuts de Kyrie Irving et Gordon Hayward avec les C’s. Plus gros temps de jeu de l’équipe du Massachusetts, le rookie a eu du mal à rentrer dans son match, peinant à se libérer en début de rencontre avant de trouver la bonne carburation.
« C’était agréable », s’est réjoui le troisième choix de la dernière Draft après l’entraînement des siens mardi. « J’avais hâte, j’étais anxieux et nerveux au début mais je me sentais mieux au fur et à mesure du match. »
En difficulté lors de sa première entrée en jeu dans le premier quart-temps (0/4 au tir), l’ailier s’est montré hésitant, comme voulant trop bien faire, à l’envers de son jeu offensif habituellement si facile. Il admet d’ailleurs sans mal s’être mis la pression pour se montrer à la hauteur, « le trac du premier match » comme il l’a expliqué.
Jayson Tatum dans le cocon des Celtics
Jayson Tatum a ensuite pu montrer l’étendue de son talent et de ses capacités, bien aidé par l’ensemble des Celtics. Comme tout débutant, le joueur de 19 ans a eu besoin d’être remis en confiance par son entraîneur et ses coéquipiers après un premier passage sur le parquet difficile.
« J’étais bien plus détendu, une fois la première période passée. Les gars m’ont simplement dit à la mi-temps de respirer et me calmer, de laisser le jeu venir à moi. »
Avec 9 points, 5 rebonds, 5 passes décisives, 2 interceptions et 2 contres, le Celtic a déjà fait apprécier sa polyvalence. Ne reste plus désormais qu’à ajuster son tir – pas encore parfaitement réglé lundi (4/11 dont 0/3 de loin).
« Il les rentre à l’entraînement », a assuré le technicien de Boston. « C’est simplement parce que c’est le premier match de la saison. C’est souvent le festival de la briques en début de match car les joueurs ont très envie de jouer, je ne suis pas inquiet. »
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Brad Stevens attend en tout cas beaucoup de jeune protégé, appelé à apporter de la profondeur à la rotation du finaliste de la Conférence Est la saison passée. « Il y a tellement d’aspects du jeu qu’il peut contrôler des deux côtés du terrain. Et il a encore tellement de quoi progresser. Il a fait de très bonnes choses, d’autres un peu moins, auxquelles les gens réagiront sûrement. Mais il peut devenir encore bien meilleur. »
Jayson Tatum aura l’occasion de le prouver vendredi contre les Sixers, face à un autre rookie… Ben Simmons.