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[Previews] Des Pistons en quête d’identité

Comme chaque année, Basket USA propose une présentation de la saison NBA et des 30 franchises sous la forme d’un compte à rebours, de la 30e place à notre favori pour le titre de champion NBA. Aujourd’hui, on débute le Top 8 à l’Est avec les Pistons. Andre Drummond et Reggie Jackson en tête, Detroit doit une revanche à ses fans après leur saison loupée (10e avec 37 victoires). Le recrutement d’Avery Bradley change beaucoup de choses, et le départ du Palace et l’arrivée en centre-ville peuvent redynamiser une franchise bien molle depuis une dizaine d’années, et dont les comptes sont dans le rouge foncé (40 millions de dollars de déficit…).

Un pas en avant, deux en arrière…

Avec Stan Van Gundy comme homme fort, et le duo Jackson-Drummond comme « one-two punch », on pensait que les Pistons avaient les fondations pour s’installer durablement en playoffs, et viser plus haut dans quelques années. Mais voilà, Reggie Jackson a un genou qui grince et Andre Drummond est un pivot à l’ancienne, dépassé par la vitesse du jeu et la technique de certains adversaires. Sans son meneur, resté longtemps à l’infirmerie, et avec un pivot en manque de leadership, les Pistons ont traversé la saison dans l’anonymat le plus complet.

Mais comme Detroit est à l’Est, et non à l’Ouest, SVG leur a permis de rester longtemps en course pour les playoffs, avant d’échouer pour quelques défaites de trop. Plus que le résultat brut, le plus inquiétant, c’est que l’équipe manque d’une identité. Les leaders ne sont pas charismatiques, et le jeu manque de personnalité. Ça pourrait tout de même évoluer cette année puisque les dirigeants sont allés chercher Avery Bradley, l’âme des Celtics depuis des années. Un vrai guerrier, qui sort de sa meilleure saison chez les pros. Un défenseur hors pair et un attaquant plus que correct. Le genre de joueur qui peut transformer un groupe, et devenir le parfait relais de Stan Van Gundy.

 Nouvelle salle, nouvel état d’esprit ?

Malgré une saison ratée, Stan Van Gundy a décidé de ne pas tout chambouler. Il ne s’est pas séparé de 10 joueurs, mais on note tout de même les départs de deux titulaires : Kentavious Caldwell-Pope et Marcus Morris. Le premier, trop gourmand, est allé prendre 18 millions de dollars aux Lakers pour une saison. Le second a été sacrifié pour récupérer Bradley. Clairement, Morris n’a pas été remplacé, mais la polyvalence de Tobias Harris sera toujours aussi précieuse, et SVG attend l’éclosion de Stanley Johnson sur le poste 3. Débarque aussi le rookie Luke Kennard. Un shooteur gaucher qui rappelle J.J. Redick. L’ancien joueur de Duke a séduit en summer league, et il a un bon coup à jouer dans un effectif sans véritable shooteur. À condition de défendre aussi… Quant à Langston Galloway, c’est le coéquipier idéal, et les Pistons ont eu du nez en allant le chercher aux Pelicans. Si le genou de Jackson se réveille ou si Bradley effectue son passage habituel à l’infirmerie, l’ancien arrière des Knicks est une bonne solution de rechange.

À l’intérieur, le sous-estimé Jon Leuer devrait débuter au poste 4. Il est capable d’écarter le jeu, et avec un shoot plus fiable à 3-points, il pourrait devenir le nouveau Ryan Anderson de SVG : cet ailier-fort capable d’écarter le jeu pour laisser le champ libre à Drummond. Sous les panneaux, on prend quasiment les mêmes et on recommence. Aron Baynes est parti, mais Boban Marjanovic va enfin avoir du temps de jeu. Son coach s’en voulait de ne pas l’avoir assez utilisé l’an passé, et l’Euro 2017 a confirmé que le Serbe méritait largement mieux que du « garbage time ». Anthony Tolliver apportera son métier et ses 3-points dans le corner, tandis que Henry Ellenson devra franchir un cap après une saison rookie sans saveur.

Enfin, l’ultime recrue des Pistons, c’est… la salle ! Exit le mythique Palace d’Auburn Hills, situé en banlieue. La franchise débarque en centre ville dans une Little Caesars Arena flambant neuve. C’était indispensable pour s’adapter à la NBA actuelle où les rentrées d’argent ne doivent pas se limiter à la billetterie. C’est un nouveau public à conquérir dans une ville qui se reconstruit. Un véritable challenge qui dépasse le cadre sportif.

 Mouvements de l’été

Arrivées : Luke Kennard (12e choix de draft-Avery Bradley (Celtics), Anthony Tolliver (Kings), Langston Galloway (Pelicans)

Départs : Darrun Hilliard (Spurs), Aron Baynes (Celtics), Kentavious Caldwell-Pope (Lakers), Marcus Morris (Pistons)

Le joueur à suivre : Avery Bradley

Parce qu’il était dans sa dernière année de contrat et parce qu’il fallait libérer de la masse salariale, les Celtics ont donc sacrifié Avery Bradley. Ce n’est pas un départ anodin puisqu’il était le joueur le plus ancien de l’équipe et l’ultime rescapé de la fin de l’époque du « Big Three ». Boston perd son meilleur défenseur et un leader, et c’est tout bénef’ pour Detroit qui remplace Kentavious Caldwell-Pope par une référence à son poste.

Pour Bradley, qui reste un joueur fragile (27 matches ratés l’an passé), c’est une saison décisive puisqu’il sera free agent. Clairement, il représente tout ce que les fans de Detroit apprécient. C’est un guerrier des parquets, et il peut être le « ciment » du collectif. C’est aussi lui qui va se sacrifier en défense pour soulager Reggie Jackson et Tobias Harris. Maintenant, il faut espérer pour la franchise que son passage ne sera pas d’une seule petite saison, et qu’il envisage de s’installer durablement à Motor City.

 LE CINQ DE DEPART EN DEBUT DE SAISON

 LE BANC

Meneurs : Ish Smith, Langston Galloway, Beno Udrih
Arrières : Luke Kennard
Ailiers : Stanley Johnson, Reggie Bullock
Ailiers forts : Henry Ellenson, Anthony Tolliver
Pivots : Boban Marjanovic, Eric Moreland

MOYENNE D’AGE : 25.7 ans
MASSE SALARIALE : 109.9 millions (15e sur 30)
SI TOUT VA BIEN

Le cinq est solide et complémentaire, et Avery Bradley est bien le joueur qu’il manquait aux Pistons. L’équipe n’a pas encore le niveau du Top 4 de sa conférence mais sa défense et ses qualités athlétiques lui permettent de s’installer dans le Top 8. Son expérience est supérieure à celle des Sixers, et sa régularité lui permet de faire le trou avec le Magic et les Knicks. Une saison sans grand éclat mais on retrouve la combativité d’il y a deux ans, et le duo Jackson-Drummond, revanchard, est enfin sur la même longueur d’ondes.

SI TOUT VA MAL

Difficile de viser haut sans une superstar, et c’est ce qui fait cruellement défaut à Detroit. Bradley a beau être un guerrier, il manque un patron et un leader au scoring dans cette équipe. Qui va prendre le dernier tir ? Reggie Jackson reste un « energizer » plus efficace en sortie de banc, et comme l’an passé, Van Gundy préfère Ish Smith pour diriger la manoeuvre. Sous les panneaux, Drummond multiple les double double mais il ne protège pas le cercle, et Leuer est trop léger à ses côtés. Résultat : les Pistons se font souffler la dernière place en playoffs par des Sixers moins expérimentés, mais plus enthousiastes et plus talentueux.

PREVIEWS : les équipes déjà présentées
30 – Chicago Bulls (15e Est)
29 – Phoenix Suns (15e Ouest)
28 – Atlanta Hawks (14e Est)
27 – Indiana Pacers (13e Est)
26 – Brooklyn Nets (12e Est)
25 – Sacramento Kings (14e Ouest)
24 – Orlando Magic (11e Est)
23 – New York Knicks (10e Est)
 22- LA Lakers (13e Ouest)
21 – Dallas Mavericks (12e Ouest)
20 – Philadelphie Sixers (9e Est)
19 – Detroit Pistons (8e Est)

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