Invité de l’émission de radio ESPN 1000, Phil Jackson a été interrogé sur le Heat et leur impressionnant recrutement.
Le coach des Lakers reconnaît que Pat Riley a construit une équipe candidate au titre, mais il rappelle que sans collectif, l’addition de talents ne sert à rien.
« Ils ont de grands talents dans l’équipe. Personne ne met en doute cela. Mais le talent ne gagne pas à tous les coups. Au final, c’est l’équipe qui possède le meilleur collectif qui l’emporte. Aux Lakers, on y est parvenus. Si le Heat est capable de créer cette unité, et de le faire rapidement, ils seront capables de gagner. »
Et Jackson de rappeler l’exemple des Lakers des années 70 lorsque Wilt Chamberlain a débarqué aux côtés de Jerry West et Elgin Baylor.
« Je prends toujours cet exemple. Lorsque Wilt Chamberlain est arrivé de Philadelphia à Los Angeles, vous aviez sur le terrain trois des meilleurs scoreurs de l’histoire avec Baylor, West et donc Chamberlain. Ils sont restés quatre ans ensemble, et ils n’ont rien gagné. C’est la preuve que ce n’est pas l’association de talents et de scoreurs qui fait gagner, mais bien le travail en équipe. »
Une manière de dire qu’une grande part du succès revient aussi à l’entraîneur. Et donc à lui, lorsqu’on pense aux titres des Lakers et des Bulls.