Detroit prêt à casser sa tirelire pour garder Avery Bradley

Si les Celtics ont cédé Avery Bradley aux Pistons contre Marcus Morris, c’est parce que leur arrière était en fin de contrat, et qu’ils savaient qu’ils ne pourraient pas le prolonger dans un an. La priorité sera le nouveau contrat d’Isaiah Thomas, et Boston n’avait pas les moyens de conserver les deux au prix fort.

Une aubaine pour Detroit qui récupère l’un des meilleurs défenseurs de la NBA, et même si Avery Bradley testera le marché en juillet 2018, Stan Van Gundy prévient que ses dirigeants sont prêts à sortir le carnet de chèques.

« Lorsque la situation l’exige et pour les bonnes personnes, Tom Gores (le propriétaire) est plus que disposé à payer la luxury tax » assure le président/coach des Pistons sur leur site officiel. « Je pense que la moitié des franchises paiera la luxury tax cette année, et Tom n’y est pas opposé. »

Pour l’instant, seul un tiers des franchises est dans le rouge, mais la NBA se porte à merveille et de plus en plus de dirigeants sont effectivement prêts à payer la luxury tax.

« Nos finances ne freineront pas notre capacité à prolonger Avery, et ce quel qu’en soit le prix. Si on se retrouve dans une situation où on veut qu’il prolonge, et que lui souhaite rester, on sera capable de le ramener. »