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Danilo Gallinari : « L’évolution actuelle du basket est une bonne chose pour moi »

Alors qu’il a confié à des confrères italiens que les Nuggets n’avaient pas la priorité cet été, Danilo Gallinari se prépare à vivre sa première véritable free agency. De passage à Barcelone, il a répondu aux questions de la presse internationale, et notamment Basket USA.

Dans quelques jours, c’est la draft, et quels souvenirs gardez-vous de ce moment ?

Je me rappelle très bien des 3-4 jours qui ont précédé la Draft. Je n’ai pas dormi, car il y avait tellement de choses à faire pendant la journée, et vu que j’étais à New York je voulais aussi sortir la nuit. Donc je sortais, je revenais le matin pour participer aux différents événements, rendez-vous, interviews toute la journée. Je me souviens que l’emploi du temps était très intense mais j’en garde aussi de très bons souvenirs, c’était un grand moment d’émotion.

Quelle a été votre réaction lorsque vous avez été appelé ?

J’étais super heureux. Les fans des Knicks n’ont pas vraiment aimé le pick. J’ai entendu beaucoup de huées et des choses qui n’étaient pas très gentilles, mais je me suis servi de ça comme une source de motivation supplémentaire pour prouver quel genre de joueur j’étais. Je pense avoir apporté la juste réponse lors des deux ans et demi passés à New York.

« Avec l’Italie, on n’a jamais été proche de gagner quoi que ce soit »

Vous espériez signer aux Knicks ?

Avant la Draft, tu ne sais jamais avant la dernière minute où tu vas jouer. Mais je voulais jouer à New York, car c’était une équipe qui me correspondait pas mal. J’étais très heureux.

Au sujet de l’équipe nationale, avez-vous pris votre décision ?

Je vais jouer, et comme tous les étés, je suis très impatient d’y être. L’équipe va être un peu différente par rapport à l’été dernier, mais ce sera intéressant. Tous les joueurs présents sont prêts à donner le maximum.

On a l’impression que l’équipe nationale italienne est meilleure chaque année. Quel est votre sentiment ?

J’espère que vous dites vrai ! Ces dix dernières années, depuis que j’ai commencé avec l’Italie chez les grands à l’âge de 18 ans, nous n’avons rien gagné. Nous n’avons même pas été proches de gagner quelque chose. Pourtant l’instant, je considère que nous n’avons rien fait. Nous avons très faim et on veut rectifier le tir.

Il y a souvent eu des désistements qui ont fait que l’équipe n’a pas pu donner sa pleine mesure…

C’est une des raisons, il y a eu trop peu d’étés où l’équipe a été au complet. Même sans ça, je pense qu’on a d’autres bons joueurs qui jouent en Italie et sont aussi très bons. Espérons que ce sera la bonne cet été.

Avez-vous discuté des objectifs du prochain EuroBasket ?

Gagner, comme toujours. Si je pensais que l’Italie n’avait aucune chance de gagner, je ne reviendrais pas tous les étés. Je crois vraiment que nous avons une chance de gagner, et c’est pour ça que je suis là.

Comment percevez-vous la colonie française en NBA ?

Malheureusement en tant qu’Italien, je dirais qu’ils sont trop nombreux ! (rires). Mais, pour commencer, ce sont tous de très bons gars et j’éprouve toujours beaucoup de plaisir à jouer contre eux. J’ai beaucoup joué contre Boris (Diaw) par exemple, c’est un très bon ami. Il y a aussi Nicolas (Batum), mais il y a vraiment tellement de bons joueurs. L’Equipe de France devrait être en position de remporter les compétitions internationales chaque année. C’est pareil avec les Espagnols, il y en a trop ! De manière générale, gagner contre l’Espagne ou la France s’apparente à une mission impossible. Il faut un miracle pour que l’Italie puisse l’emporter. Pendant 10 ans, l’Espagne a dominé grâce à ses nombreux joueurs très talentueux. Mais là on arrive à la fin d’une époque, il y a pas mal de joueurs espagnols sur la fin de leur carrière. Mais ce sont toujours des matchs intéressants à jouer.

Comment se présente la suite pour l’Italie ? Quel est le niveau de la future génération ?

Pas bon…

« Le système italien n’est pas bon »

Qu’est-ce qui leur manque ?

Je ne sais pas. À vrai dire, je ne connais même pas leurs noms. Mais ce n’est pas de leur faute, le système italien n’est pas bon. Les coachs que j’avais quand j’étais jeune et les manières de travailler qui nous ont permis d’atteindre un certain niveau sont justes complètement différentes de ce qui est fait aujourd’hui. Quand j’étais jeune, le niveau de jeu du championnat italien était impressionnant, c’était le meilleur basket d’Europe. Maintenant, malheureusement, ce n’est plus le cas. Je ne saurais pas l’expliquer, si ce n’est que les clubs n’ont plus les budgets qu’ils avaient à l’époque. Mais la façon d’entraîner qu’un coach peut avoir avec des jeunes, ça n’a rien à voir avec l’argent. Et j’ai l’impression que cette donnée fait aussi partie du problème.

Au sujet des Nuggets, vous avez dû prendre beaucoup de plaisir à jouer cette saison ?

Je prends beaucoup de plaisir à jouer pour les Nuggets depuis six ans, et ça a encore été le cas cette saison. Il y a eu du suspense avec notre fin de parcours qui s’est terminée à deux matchs d’une participation en Playoffs. Je pense que la franchise est sur le droit chemin, qu’elle se construit une culture de la gagne et une équipe qui a faim de victoires.

Qu’est-ce que ça vous fait d’être revenu au top à chaque fois après vos blessures successives ?

À chaque fois, ça a été très dur. Quand tu reviens d’une grosse blessure, ce n’est jamais facile. Ce n’est pas à la portée de tout le monde de revenir et pas seulement revenir, mais être meilleur qu’avant. Je pense l’avoir fait, pas une, mais plusieurs fois. Je suis très fier de mon parcours et heureux de me retrouver dans cette situation.

On peut en discuter, de votre situation justement ? Vous avez déjà des opportunités ?

Oui, il y a plusieurs équipes qui ont manifesté leur intérêt, mais la free agency n’ouvrant que le 4 juillet prochain, je ne peux prendre aucune décision avant cette date. Je retournerai aux Etats-Unis à la fin du mois pour voir ce qui sera le mieux pour moi.

De quelle franchise étiez-vous fan quand vous étiez enfant ?

Quand j’étais gamin, j’ai grandi avec les exploits de Michael Jordan, donc comme beaucoup d’enfants, j’étais un très gros fan des Bulls.

Pensez-vous que ce serait une bonne idée pour vous d’aller à Chicago ?

Je ne sais pas. Je ne crois pas qu’ils aient assez de place dans leur masse salariale pour moi.

« Michael Jordan reste le meilleur joueur de l’histoire »

Ça signifie que vous voulez au moins 20 millions par an…

(rires) Je ne sais pas, il faut voir tout ça avec mon agent. J’ai envie de vous dire oui, pourquoi pas ! (rires)

Avec l’évolution du basket actuel, un joueur de votre profil, un grand qui peut shooter de loin, doit être très recherché sur le marché ?

Je suis assez d’accord. La façon dont le basket évolue est une très bonne chose pour moi. C’est la première fois en 9 ans que je vais être free agent. C’est une situation un peu nouvelle, j’ai hâte de voir ce qui va se passer.

Au sujet des finales NBA, comment avez-vous perçu ce duel au sommet ?

Golden State est juste trop fort. Ils ont une équipe incroyable. Il aurait fallu un miracle pour que Cleveland l’emporte à nouveau, ce qui me semblait tout bonnement impossible.

Avez-vous le souvenir d’une finale avec un tel niveau de jeu ?

Durant mes neuf années dans la ligue, je dirais que l’équipe de Golden State de cette saison a sans doute la meilleure équipe. Mais on les a battus cette saison, au cours de l’une de leurs rares défaites. Mais leur équipe est vraiment incroyable.

En tant qu’ailier, quel est votre sentiment sur le duel entre LeBron James et Kevin Durant ?

Ce n’est pas facile ! C’est même un cauchemar à chaque fois que tu dois les jouer, mais en même temps, j’ai le sentiment qu’ils ont aussi des problèmes pour me défendre. Donc ça va dans les deux sens (rires).

Qui choisissez-vous entre les deux ?

Je pense que LeBron est le meilleur joueur du monde. C’est un joueur complet. KD est un meilleur scoreur des deux, mais d’un point de vue général, je dirais que LeBron est le meilleur.

Où placez-vous LeBron dans l’histoire du basket ?

Je pense que Michael Jordan reste le meilleur joueur de l’histoire. Mais je pense qu’il arrive rapidement derrière, sans doute dans le top 3 (il réfléchit). Oui, je le mettrais dans mon top 3 des meilleurs joueurs de l’histoire.

Propos recueillis à Barcelone

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