Favori pour devenir le nouveau numéro 1 de la Draft, Markelle Fultz a, on le sait, réalisé une superbe saison universitaire avec 23.2 points, 5.9 passes et 5.7 rebonds de moyenne avec Washington.
Le problème, c’est que ses Huskies n’ont remporté que 9 rencontres sur 31. Résultat, des doutes apparaissent sur sa capacité à devenir un leader au plus haut niveau. Pour Boston, ce n’est pas un problème.
« Je ne sais pas pourquoi on débat là-dessus », réagit Danny Ainge dans le Boston Herald. « Gagner ne relève pas seulement d’un joueur. Si on parlait de joueur de 22 ou 25 ans, alors ce serait plus important. »
A 19 ans seulement, Fultz a effectivement encore le temps de grandir, de devenir un leader. Ainge le compare même à Jaylen Brown, lui aussi parfois décrié pour ses performances en université avec des choix offensifs parfois étranges.
« Je n’ai jamais été inquiet sur la sélection de shoot de Jaylen. Je l’avais beaucoup observé et je ne suis jamais inquiet sur la sélection de shoot d’un gamin de 19 ans. »
Pourquoi ? Tout simplement parce que pour les Celtics, un joueur placé dans un bon collectif peut faire émerger des qualités insoupçonnées.
« Je compare Markelle à un quarterback dans une mauvaise équipe, qui mais réalise tout de même de belles performances. »
Il suffit d’observer la saison de Brown pour s’en convaincre. Installé dans le jeu en mouvement de Boston, l’ailier s’est montré juste, précieux et efficace. Alors, pourquoi Fultz ne pourrait-il pas briller chez les finalistes de conférence Est 2017 ?