Il était venu aux Warriors pour gagner des titres, et Kevin Durant a, comme en 2012, débuté cette finale par une victoire et un match énorme : 38 pts, 8 rbds et 8 pds en 38 minutes. Le tout à 14 sur 26 aux tirs, et sans perdre le moindre ballon.
Dans un début de rencontre marqué par beaucoup de nervosité, c’est lui qui a détendu ses coéquipiers en forçant LeBron James à défendre. Au alley oop, au dunk ou à 3-points, KD frappe d’entrée, et il joue les yeux dans les yeux avec la star des Cavaliers. Il l’envoie même au sol sur un cadrage débordement suivi d’un nouveau dunk. Kevin Durant score, mais il prouve aussi qu’il a énormément progressé à la passe, et c’est un danger supplémentaire pour Cleveland. D’ailleurs, il n’avait pas fait autant de passes depuis… le 2 février !
« Steve Kerr avait demandé à ce qu’on lui donne le ballon très tôt dans le match » expliquera Mike Brown.
« On peut faire beaucoup mieux que ce soir »
La force de Kevin Durant, c’est sa régularité et son efficacité. Il ne donne jamais l’impression de forcer, et aux Warriors, les situations d’isolation sont rares. Pas besoin de forcer lorsque les contre-attaques se multiplient, et que les décalages permettent de se retrouver en bonne position.
« Je crois qu’en début de match, on était un petit peu trop nerveux, et on a raté des lay up, des shoots ouverts. À partir du deuxième quart-temps, on était plus concentrés » analysera-t-il au micro d’ESPN.
Même un « brick » balancé par Rihanna sur un de ses lancers ne le perturbera pas, et il lui répondra par un 3-points. Le match est alors déjà plié, et les Warriors s’envolent vers une large victoire. Pour Kevin Durant, la belle série continue. Depuis son retour de blessure, il n’a perdu qu’un match, et Golden State reste invaincu dans ces playoffs. Mais attention, l’ailier annonce la couleur : « On peut faire beaucoup mieux que ce soir ! »
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