Pour la première fois depuis 2008, LeBron James ne terminera pas la saison régulière sur le podium du MVP. Pourtant, l’ailier des Cavaliers a réussi un exercice digne de remporter le trophée : 26.4 points à 54.8% de réussite, 8.7 passes et 8.6 rebonds de moyenne.
Seulement, avec Russell Westbrook en triple double ou James Harden et Kawhi Leonard, eux aussi énormes et dans des franchises plus prolifiques en termes de victoires, le King finira probablement 4e du vote.
« Que voulez-vous que je vous dise ? », a-t-il réagi après la rencontre. « Mon unique travail est d’être MVP pour mon équipe chaque soir, et mettre mes coéquipiers et ma franchise en position de gagner le titre. Je sais ce que j’ai apporté à la ligue. La ligue le sait également. »
Il est vrai qu’avec ses performances en playoffs, il est impensable d’envisager que LeBron James ne soit pas le meilleur joueur du monde. Seulement, le MVP de la saison ne désigne pas toujours le meilleur joueur du monde…
« Ça commence avec Shaquille O’Neal », explique Richard Jefferson à CBS. « Il était dominant chaque saison. Chaque saison, il fallait s’adapter et signer des joueurs à plusieurs millions de dollars pour le battre. Il a gagné trois titres de suite et il a gagné quoi ? Un MVP ? On le sait : personne ne supporte Goliath. »
Sa quête, ce n’est pas les trophées mais… Michael Jordan
J.R Smith, lui, le compare à Michael Jordan.
« C’est quasiment comme Jordan, quand il jouait. Il aurait pu gagner le MVP chaque année, mais ils voulaient le donner à quelqu’un d’autre. James vise un monstre totalement différent, il ne joue pas pour Westbrook ou Harden. Actuellement, il n’est comparable qu’à Jordan. Mais c’est pas grave, ça nous donne encore plus de motivation. »
Avec quatre titres de MVP à son palmarès, LeBron James a déjà rempli son armoire à trophées. Sa place au Panthéon est déjà assurée et ce sont les bagues qui l’installeront au sommet.
« Qu’est-ce qui est important : faire des statistiques et remporter des MVP ou gagner des bagues et être considéré comme un des plus grands ? », demande Channing Frye. « Quand on parle de Wilt Chamberlain, Jordan, Kobe Bryant, il faut ajouter LeBron. C’est plus qu’une ligne sur un palmarès. »