Réunion des anciens Celtics : Scot Pollard s’en prend à Rajon Rondo

De moins en moins en vue sur le terrain, Rajon Rondo a retrouvé le devant de la scène récemment en déclarant qu’il organisait une réunion pour célébrer le 10e anniversaire du titre des Celtics en 2008. Mais pas sans vagues…

Leon Powe était d’accord pour voir Ray Allen

En effet, alors que Ray Allen aurait été presque « unanimement » rejeté par les autres membres de l’équipe championne après sa trahison en rejoignant le Heat, on apprend de plus en plus de détails sur la réalité de la situation.

Dans un podcast récent, il semblerait d’abord que Ray Allen n’était pas unanimement refoulé, car Leon Powe était d’accord pour que le shooteur soit présent. Et puis c’est Scot Pollard qui est ensuite monté au créneau sur Twitter.

« C’est juste Rajon Rondo qui veut montrer sa rancoeur »

Puis, sur les ondes de Sirius XM.

« Je suis sûr à 99% que Rajon a fait ça pour montrer au monde entier qu’il avait toujours une rancoeur vivace pour Ray », balance l’ex-intérieur. « C’était plus pour ça que pour passer des vacances ensemble. Car ce n’est même pas encore l’anniversaire des dix ans ! Pourquoi même en parler… S’il veut faire une petite fête pour les 9 ans du titre, avec les gars qu’il aime bien et ceux qu’il a rencontrés, tant mieux pour lui. Personnellement, je l’ai appris sur les réseaux sociaux. Et si ça avait été un événement officiel des Celtics, j’aurais sans aucun doute été invité. Pour moi, c’est simplement Rondo qui organise ça et qui veut attaquer un gars avec qui il a un problème et qui, ensuite, pour étayer son cas, raconte qu’il a parlé à tout le monde. Mais ce n’est pas le cas. »

Membre de l’équipe championne, il a lui aussi été snobé par le caractériel meneur des Bulls.

« En ce qui me concerne, j’aurais dit non si j’avais été invité. À moins que ce soit une invitation officielle des Celtics. Si c’était ça, je répondrais immédiatement et je serais là avec mes gars. »

Surtout, le pivot vétéran ne comprend pas que Rajon Rondo soit encore aussi véhément après tant d’années.

« Je ne comprends pas du tout cette rancoeur car ce n’est pas comme s’ils se côtoyaient tous les jours. Ça me parait fou : je ne suis pas à penser à d’anciens coéquipiers, dix ans après. Loin des yeux, loin du coeur ! C’est mon caractère peut-être, je pardonne et j’oublie. Je pense que la vie est trop courte pour avoir des rancoeurs sur le long terme. Mais ce n’est que moi. Maintenant, connaissant la personnalité de ces gars-là, je ne vois pas ce qui va changer… À moins que quelqu’un les force à s’asseoir dans la même pièce, un médiateur, je ne vois pas comment ça pourrait évoluer. Et puis, à quelles fins ? Je ne pense pas que ça arrivera, surtout connaissant ces lascars… »